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GOLDMAN SACHS: LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE

Goldman Sachs est fondée en 1869 par Marcus Goldman sous le nom de Marcus Goldman & Co. La société est initialement spécialisée en gestion d’effets de commerce et gère jusqu’à cinq millions de dollars américain par an en papier commercial.

En 1882, Goldman invite son gendre Samuel Sachs à rejoindre l’entreprise et rebaptise cette dernière M. Goldman and Sachs. La société croît rapidement dans les années 1880 au fur et à mesure qu’elle gère un capital croissant. En 1885, Goldman recrute son fils Henry et son beau-fils Ludwig Dreyfuss dans l’affaire et rebaptise l’entreprise Goldman Sachs & Co. La société se forge un nom, devenant une pionnière dans l’utilisation des papiers commerciaux pour les entrepreneurs.

Goldman Sachs (inscrite The Goldman Sachs Group, Inc. à la Bourse de New York), également connue sous les noms GSGoldman et The Firm(« La Firme »1) est une banque d’investissement créée en 1869 dont le siège social mondial est situé au 200 West Street dans le Financial District deManhattan, à New York. Goldman Sachs dispose de bureaux dans les plus importantes places financières dont New YorkLondresTokyo et à Paris.

Goldman Sachs propose des activités de conseil (fusion-acquisition), de financement d’entreprise et des investissements de capitaux et le commerce de biens. L’établissement financier s’est fait connaître du public pour sa fabrication de produits dérivés financiers pendant la crise des subprimes et la crise de la dette grecque, qui ont contribué à la crise financière de 2007 à 2011

Dans la deuxième partie de l’année 2007, Goldman Sachs est l’une des seules entreprises du secteur financier à ne pas avoir perdu d’argent en anticipant la crise des subprimes14. En 2008, Goldman Sachs compte environ 30 000 employés. La même année, le groupe bancaire annonce un bénéfice en baisse de 70 %.

Le 21 septembre 2008, en raison des pertes considérables subies par leurs implications dans la crise des subprimes, le groupe demande et reçoit l’approbation de la Réserve Fédérale (Fed) pour un changement de statut : de banque d’investissement (investment bank) elle devient la quatrièmeholding company du pays. Le groupe peut alors bénéficier des nouvelles liquidités de la Réserve Fédérale débloquées par le plan Paulson. Lesecrétaire du Trésor Henry Paulson étant un ancien président et directeur de la banque Goldman Sachs, des critiques soulèvent qu’il y a un possible conflit d’intérêts. Il ne sera cependant jamais inquiété par la justice. Ce sauvetage semble ne pas être sans contreparties : le capital de Goldman Sachs change de mains. Ainsi, Warren Buffett entre officiellement dans le capital de la banque en injectant 5 milliards de dollars.

Goldman Sachs a reçu, à l’automne 2008, près de 13 milliards de dollars que lui devait American International Group, qui lui-même a été renfloué par la Fed.

En juillet 2009, le magazine américain Rolling Stone publie un article de l’écrivain politique Matt Taibbi où ce dernier accuse Goldman Sachs d’avoir provoqué la plupart des « manipulations de marché » ou bulles, lors de ces 80 dernières années.

En avril 2010, la Securities and Exchange Commission poursuit Goldman Sachs et Fabrice Tourre, un de ses vice-présidents, pour fraude dans les événements entourant la crise des subprimes, « une affaire qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard de dollars aux investisseurs »19,14. Le 15 juillet 2010, la société a décidé de verser 550 millions USD pour mettre fin à la poursuite.

En mai 2010, le Département de la Justice des États-Unis « a ouvert une enquête pénale sur Goldman Sachs au sujet de vente de titres adossés à des crédits hypothécaires à risque »21.

Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis entame des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs pour son rôle dans la crise des subprimes22.

En octobre 2011, La Tribune publie un article dans lequel elle soupçonne Goldman Sachs ainsi que d’autres gros acteurs du marché des matières premières de créer artificiellement, avec la complicité duLondon Metal Exchange, unEn février 2010, le New York Times affirme que Goldman Sachs porte une responsabilité directe dans l’aggravation de la crise de la dette publique grecque. Elle aurait aidé le gouvernement grec à camoufler sa dette grâce à des outils financiers qui lui auraient permis de dissimuler ses transactions tout en renflouant ses comptes avec l’aide d’autres banques américaines. Goldman Sachs en aurait tiré 300 millions de dollars de bénéfices.

Le 16 août 2011, Alan Brazil, stratégiste haut placé de Goldman Sachs, remet un rapport de 54 pages aux centaines de clients institutionnels de la firme. Il recommande aux Hedge Funds de tirer profit de la situation en spéculant sur une aggravation de la crise de la dette en Europe. L’affaire est révélée par le Wall Street Journal.

En novembre 2011, la crise de la dette grecque en Europe nécessite plusieurs remaniements dans les gouvernements. En Grèce, le premier ministre Geórgios Papandréou est remplacé par Loukás Papadímos, ayant travaillé à Goldman Sachs. En Italie, le Cavaliere est remplacé par Mario Monti, ayant aussi travaillé à Goldman SachsMario Draghi, vice-président de la branche européenne de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs de 2002 à 2005, succède à Jean-Claude Trichet le 1er novembre 2011 à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE).

Le 6 novembre 2011, l’économiste britannique Jim O’Neill estime que la zone euro sera démantelée en cas d’intégration budgétaire plus poussée. Dans un entretien publié par le Sunday Telegraph, le président de Goldman Sachs Asset Management, pense que certains pays vont quitter la zone euro plutôt que de dépendre de règles budgétaires plus centralisées. La division que dirige Jim O’Neill gère plus de 800 milliards de dollars (581 milliards d’euros) d’actifs. Marc Roche estime que Jim O’Neill « tient le haut du pavé dans la défénestration de l’euro ».

Du fait de son implication dans les déboires de la zone euro et le trucage  des comptes publics, la banque a perdu de son influence en Europe, l’opinion publique comme les gouvernants de grands pays de la zone (en particulier Nicolas SarkozyAngela Merkel et Silvio Berlusconi) affichant leur hostilité envers la firme. De par ses liens avec plusieurs des plus hautes figures exécutives européennes, Goldman Sachs détenait en effet jusqu’alors une influence inégalée en Europe.e pénurie de zinc et d’aluminium et ainsi spéculer à la hausse sur les cours

 

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