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LE DESATRE OBAMA EN LIBRAIRIE

 

 

 

Mon nouveau livre « Le désastre Obama* » est désormais en librairie et sur les librairies en ligne. Il peut aussi être commandé directement chez l’éditeur (www.tatamis.fr).

Je pense pouvoir dire sans grand risque de me tromper que ce sera, cet automne, en langue française, le seul livre qui donnera des références précises concernant la réalité de la présidence Obama, et le seul livre aussi qui énoncera les faits tels qu’ils sont.

Tant de gens censés être des analystes « lucides » de la politique américaine ont glissé vers l’idolâtrie envers Obama il y a quatre ans qu’ils ne peuvent vraiment se dédire cette année. La plupart d’entre eux ne chercheront d’ailleurs pas à le faire : les références, la réalité, les faits ne les intéressent semble-t-il pas. C’est pour cela qu’on les invite régulièrement sur tous les plateaux de télévision.

Une exception (y en aura-t-il d’autres ?), j’ai été invité mardi soir dernier sur France 24. Le journaliste qui me faisait face était courtois, sympathique, mais visiblement surpris que j’ose tenir le discours que je tiens : comment puis-je parler de désastre Obama m’a-t-il demandé d’emblée. Oui, comment ?

Il m’aurait fallu bien davantage que les dix minutes qu’a duré l’émission pour lui répondre. Il m’aurait fallu même davantage qu’une heure.

Je n’ai pu lui répondre qu’elliptiquement.

Y aura-t-il d’autres exceptions, demandais-je ? Il devrait y en avoir au nom de la vérité, et au nom aussi du pluralisme. J’incarne le pluralisme. Et je dois assumer d’être seul à dire la vérité.

Rien n’est dit en France et dans le monde francophone sur la dette vertigineuse créée par Obama. Et nul ne dit qu’il a endetté davantage les Etats-Unis à lui seul que ses quarante trois prédécesseurs réunis. Nul n’explique la logique qui sous-tend l’endettement, bien que divers membres de l’administration Obama l’aient énoncée.

Rien n’est dit en France non plus sur le chômage qui monte, la pauvreté qui s’accroît, le nombre record de gens devant s’alimenter avec des food stamps (quarante huit millions).

Rien n’est dit sur le fait que le nombre d’emplois occupés aujourd’hui aux Etats-Unis est inférieur à ce qu’il était il y a quatre ans, sur le fait que la croissance est proche de zéro après des années de récession, ou sur le fait que les trois principales lois votées sous la présidence Obama, loi de stimulation de l’économie, loi de réforme de la finance, et loi de réforme du système de santé, ont représenté des dépenses immenses en pure perte, la transmission d’argent par milliards à des circuits de corruption massive et de connivences, la préservation de cartels, ou la captation par le gouvernement fédéral de secteurs entiers de l’économie du pays.

Rien n’est dit, surtout, sur la politique étrangère que certains osent présenter comme le « point fort » d’Obama (« point fort » disent-ils ?) : c’est sans doute très fort, effectivement, d’avoir fait passer la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Yemen, le Liban aux mains d’islamistes et d’avoir lassé l’Iran avancer tranquillement vers l’arme nucléaire en évitant soigneusement des sanctions efficaces. C’est incontestablement très fort d’avoir abandonné l’Irak à l’Iran, redonné l’Afghanistan aux talibans, et fait de la Turquie un partenaire majeur des Etats Unis après avoir entériné le basculement du pays vers l’islamisme. Et si j’ajoutais à la liste la Russie, le Venezuela et la Chine vis-à-vis desquelles Obama s’est illustré d’une façon effroyablement négative, si j’ajoutais la situation dans laquelle il a placé Israël, on obtiendrait des résultats exceptionnels. « Points forts » ? Vraiment ?… On me parlera de l’élimination de Ben Laden qui sera, là, l’arbre qui cache la forêt d’al Qaida, organisation qui se porte bien au Yemen, en Somalie, en Libye, en Azawad, en Mauritanie, dans le Sinaï, au Pakistan et en Syrie.

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