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Halte au chantage de la CGT

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Le Parti Libéral Démocrate dénonce les multiples chantages auxquels la CGT se livre envers les Français et, aujourd’hui, envers la presse qu’elle souhaite soumettre à son diktat. Quelques poignées de militants activistes, part infime des salariés, bloquent déjà les raffineries, les ports. Ce mouvement s’étendra sans doute demain aux transports publics et aux centrales électriques. Mais la CGT du livre a aussi annoncé son interdiction de l’impression des journaux qui refusent d’insérer une page de sa propagande dans leur édition du jour. Non seulement la CGT veut paralyser la vie des Français et plonger des milliers de petites entreprises dans d’immenses difficultés, mais elle veut faire taire les voix médiatiques dénonçant son coup de force. Cette atteinte à la liberté de la presse est indigne d’une démocratie.

Quoi que l’on pense de ce qui reste de la loi travail, il est inacceptable qu’un syndicat, au motif de la combattre, confonde le droit fondamental de grève avec la prise d’otage des Français par des piquets de grève qui sont, eux, illégaux. Nous appelons le gouvernement à poursuivre la CGT et tous les organisateurs de mouvements de protestation violents pour ces actions illicites et pour l’atteinte à une liberté fondamentale, celle de la presse.

De surcroît, ce mouvement montre l’absolue nécessité d’engager avec fermeté le chantier de libéralisation de l’oligopole actuel des organisations syndicales. En plus d’être financées à plus de 90% par l’argent public et non par les cotisations de leurs membres, leurs permanents syndicaux sont aujourd’hui intégralement rémunérés par le secteur public, emplois qui seraient jugés fictifs dans le privé. Nous appelons à la suppression de tout financement public des syndicats. Ils doivent vivre de la valeur qu’ils créent pour leurs adhérents et non du parasitisme de l’Etat évalué à 4 milliards annuels et de la formation professionnelle.

Les salariés doivent être libre de choisir les syndicats dont ils se sentent proches, sans que l’état ne définisse arbitrairement la liste des syndicats prétendument « représentatifs ». Le dialogue social doit se dérouler au plus près des salariés et de leur employeur, au niveau de chaque entreprise plutôt qu’au niveau des branches. C’est pourquoi nous demandons l’autorisation de présenter des listes indépendantes dès le premier tour des élections professionnelles.

Finissons-en avec le syndicalisme de conflit à la Française. Permettons aux salariés et aux entreprises d’inventer les nouvelles formes du dialogue social constructif de demain.

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