Italie les clandestins doivent faire leurs valises ???
« La Sicile n’est pas le camp de réfugiés de l’Europe. Je ne vais pas assister sans rien faire à débarquement sur débarquement. » « Pour les clandestins, la belle vie, c’est fini, ils doivent faire leurs valises. Dans le calme, mais ils doivent s’en aller. »
Dans une société qui a peur des mots et qui prend pour écart de langage toute expression de la réalité, il n’y a pas de doute : les dires du nouveau ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, ont de quoi choquer.
Et les bien-pensants et autres remplacistes auront beau crier aux « propos nauséabonds », ce qui est nauséabond, ce sont les centres d’accueil italiens où s’entassent, pour deux ans minimum, plus d’un demi-million de clandestins oisifs et sans aucune perspective autre que de venir enfler les rangs de la criminalité.
Ce qui est nauséabond, ce sont les cadavres des malheureux qui n’ont pas réussi la traversée de la Méditerranée, pourtant encouragée et facilitée par les ONG de sauvetage en mer, complices des passeurs et des trafiquants d’êtres humains.
Ce qui est inadmissible, c’est ce gigantesque détournement de fonds publics, qui soustrait des ressources d’un peuple italien en voix de paupérisation pour arroser une machine remplaciste privée corrompue qui s’enrichit… au détriment même des migrants ! Rappelons le procédé : les coopératives privées reçoivent trente-cinq euros par jour pour le gîte, le couvert et l’argent de poche (sic) de chaque migrant, sans obligation aucune de publier leurs comptes !
Le chef de file de la Ligue considère avec ironie le montant de cinq milliards d’euros annuels qui leur est destiné « un tantinet excessif » et propose de les impartir aux rapatriements.
« Il faut du bon sens », écrit-il sur Twitter. « Les débarquements et l’accueil de centaines de milliers de « non-réfugiés » ne peut pas continuer à être un problème exclusivement italien. Ou l’Europe nous donne un coup de main à sécuriser notre pays, ou nous devrons trouver d’autres voie », faisant un clair rappel aux problèmes causés par le règlement de Dublin, qui impose que le clandestin fasse sa demande d’asile dans le premier pays de l’Union européenne par lequel il est arrivé. Ces quatre dernières années, ce sont 700.000 migrants qui ont débarqué dans la péninsule.
Il entend commencer les pourparlers pour l’abolition du règlement, mardi, au Luxembourg, durant la réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne.
France en même temps….
à l’unisson, à la fois, avec, collectivement, concomitamment, conjointement, coude à coude, d’accord, de concert, de conserve, de front, du même coup, du même pas, durant, en accord, en bloc, en choeur, en harmonie, en parallèle, ensemble, par la même occasion, parallèlement, simultanément
ITALIE – Le très populaire patron de l’extrême droite italienne, devenu ministre de l’Intérieur, a averti dimanche que l’Italie ne pouvait pas être « le camp de réfugiés de l’Europe ».
« Le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises ». Quelques heures auront suffi à Matteo Salvini, fraîchement nommé ministre de l’Intérieur, pour s’offrir sa première polémique. Reste à savoir s’il aura les moyens de ses ambitions.
Si les arrivées ont chuté de plus de 75% depuis l’été 2017 – grâce à des arrangements controversés avec la Libye-, le défi du nouveau gouvernement italien est de taille. Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile hébergent en effet près de 170.000 personnes. Un chiffre trop élevé pour le tonitruant ministre d’extrême droite.
Quel sera son plan ? Matteo Salvini n’a dévoilé pour l’instant aucune piste. Seule certitude : pour accélérer les expulsions — il y en a eu seulement 6.500 en 2017 –, il devra multiplier les centres de rétention et les accords avec les pays d’origine, dont beaucoup ne sont pas pressés de voir revenir leurs citoyens. Pour trouver rapidement ces fonds, le nouveau ministre a une idée : « un bon coup de ciseaux dans les cinq milliards d’euros » consacrés chaque année à l’accueil des demandeurs d’asile.
En 2017, l’ancien gouvernement avait annoncé un budget de 4,2 milliards d’euros pour les migrants, dont 18% pour les secours en mer, 13% pour l’assistance sanitaire et 65% pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. Ce sont surtout ces centres que dénonce le ministre : ils sont payés en moyenne 35 euros par jour et par personne pour fournir gîte, couvert, cours d’italien, soutien juridique et psychologique… Beaucoup s’y emploient et génèrent ainsi une floraison d’activités qui ont redonné vie à des communes rurales en déshérence. D’autres rognent sur tous les frais pour augmenter leurs bénéfices.
Et au-delà des efforts en Italie, Matteo Salvini est attendu mardi à Luxembourg pour une réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne. Au menu: la révision de l’accord de Dublin, qui oblige les migrants à déposer leur demande d’asile dans le premier pays européen où ils arrivent. Cet accord pénalise fortement l’Italie, qui a vu arriver plus de 700.000 migrants depuis 2013. D’autant que si la majorité poursuivaient quand même leur périple vers le nord les premières années, l’UE a imposé une procédure d’identification à l’arrivée en Italie et les pays frontaliers ont mis en place des contrôles systématiques.