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JO 2016 – À VINICIUS et à TOM

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La Comaneci notée 10/10 à Montréal en 1976 et les biles aux 4 médailles olympiques à Rio resteront deux figures de la perfection dans l’histoire de la gymnastique, même si la seconde se défend d’une comparaison aussi flatteuse, pourtant corroborée par la première.
Humilité, abnégation, désintéressement et bonnes manières n’ont pas toujours été règle d’or dans le déroulement des épreuves de la 31e Olympiade, ternissant d’autant l’éclat des médailles et l’image des pays représentés, loin, bien loin du « manifeste pour un athlétisme propre » que propose la fédération britannique UKA, cultivant l’esprit « fair-play » (celui qui fait serrer la main du vainqueur au vaincu) et mettant en cause la crédibilité des performances.
Dès le début des Jeux de Rio, au bord des bassins de natation puis au saut à la perche, l’amertume des tenants de titre privé de leur couronne est prégnante, leurs propos déplacés voire insultants à l’encontre des nouveaux médaillés ou leur échec imputé à un public carioca déstabilisant.
Mais il restera aussi l’accolade de Mayer à un coureur des 1 500 m, les félicitations de Bolt au Sud-Africain van Niekerk, les 5 000 m dames où une athlète américaine fait une chute, aidée à se relever par sa concurrente.
« Phantastisch », avait prédit l’Allemand Thomas BACH, Président du Comité International Olympique (CIO) lors de la cérémonie d’ouverture.
Fantastique, en effet, aura été le pari d’organiser pour la première fois une olympiade dans un pays d’Amérique Latine, d’accueillir une délégation de 10 athlètes réfugiés, de clôturer, enfin, dans une ambiance de fête et sur des airs de samba, le plus grand rassemblement d’hommes et de femmes qui ont fait du sport leur raison de vivre.

D. F

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