Journée mondiale du recyclage le 18 mars prochain, TchaoMegot l’entreprise qui recycle les mégots avec du gaz carbonique.
Si fumer est mauvais pour la santé, les mégots demeurent un véritable fléau pour l’environnement, un seul mégot contient environ plus de 4 000 composants chimiques.
À ce titre, il est d’ailleurs considéré – au sens de la réglementation – comme un déchet dangereux.
C’est un véritable fléau, pour les rivières, les fleuves et les fonds marins, un seul mégot suffit à polluer jusqu’à 500 litres d’eau. (À ce titre, ne jetez jamais un mégot dans un aquarium. Il a été démontré qu’un mégot par litre d’eau provoquera la mort de 50 % des poissons, au bout d’une seule heure.)
En France, on estime leur nombre à 125 milliards par an, soit 25 000 tonnes, la plupart finissent dans les égouts puis dans les fleuves et les océans. Dans le monde, on estime que cela représente plus de 100 000 mégots jetés par seconde…
Recycler, c’est collecter les mégots, les dépolluer et les transformer, en valorisant la matière.
Grâce à un procédé breveté exclusif, cette entreprise française localisée à Beauvais – dans le bassin parisien – recycle les mégots sans aucun impact sur l’environnement et sur la santé.
Julien Paque, 27 ans, ingénieur et Président de la société a mis au point un processus qui transforme les déchets – les mégots – en nouveaux produits utiles : des doudounes pour se protéger du froid ou si vous préférez de la matière isolante pour isoler vos combles. Une transformation garantie sans risque et sans odeurs.
L’entreprise de Julien – TchaoMegot – est la seule capable de recycler totalement les mégots sans usage d’eau ou de solvant toxique. Le secret, un brevet innovant, unique et exclusif qui permet de retirer l’ensemble des polluants avec du CO2 en l’amenant à un seuil supercritique. Cela permet d’extraire la toxicité en concentré (0,3 % du flux) et de récupérer la fibre (99,7 %) propre à recycler. Cerise sur le gâteau, le C02 est récupéré auprès d’industriels et réutilisé en cycle fermé. Ainsi, l’entreprise TchaoMegot améliore son bilan carbone en permettant un cycle doublement vertueux : elle utilise du CO2 récupéré auprès d’industriels pour dépolluer les mégots.
Hier start up, aujourd’hui cette entreprise française, familiale, de taille moyenne, 100 % indépendante répond à des appels d’offres de plusieurs millions d’euros et entame bientôt sa 5e année.
Avec plus de 30 salariés et une moyenne d’âge de 32 ans, cette entreprise unique en France est promise à un bel avenir et envisage déjà son développement à l’étranger.
Recycler les mégots avec du gaz carbonique
Le CO2 supercritique est un processus vertueux qui consiste à dépolluer le mégot pour
en extraire les matières toxiques sans produit chimique et sans eau. Le dioxyde de carbone atteint
le seuil supercritique à une pression de 74 bars et à une température de 31 °C : il traverse alors les solides comme un gaz, mais dissout les matériaux comme un liquide.
Le mégot est dépollué et transformé en nouveaux produits utiles.
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Attention, ne pas confondre le recyclage avec la valorisation énergétique qui,
si elle détruit le mégot par incinération, ne le recycle pas.
Brûler n’est pas recycler, les fumées des incinérateurs sont plus ou moins chargées en nombreuses
molécules plus ou moins toxiques pour l’environnement et l’homme.
Elles se fixent sur des particules ultrafines que les systèmes de filtration ne sont pas en mesure de capter totalement.
La grande toxicité des mégots fait que l’incinération reste un producteur et un diffuseur de substances polluantes
dans l’environnement, avec des effets sur la santé humaine.
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Le procédé breveté par TchaoMegot a obtenu le label GreenTech Innovation par le Ministère de la Transition Ecologique, et répond à l’ensemble des normes en vigueur et aux réglementations pour le recyclage et donc la dépollution de produits dangereux.
