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La démographie : véritable enjeu de l’union européenne  

La question démographique devient de plus en plus centrale pour les économies européennes

Dans les années soixante, quand nous étions trois milliards et demi, des analystes imaginaient que les ressources de la terre ne suffiraient pas à nourrir cette population, que l’on prévoyait d’ailleurs atteignant douze milliards en l’an 2000. Voilà encore un exemple du décalage entre le stock, que l’on peut évaluer avec précision à un moment donné, et le flux, en grande partie imprévisible, l’évolution des techniques pas exemple, et pourquoi pas également les événements susceptibles de perturber l’ordonnancement du monde. Pour ce qui concerne la démographie, démentant les spéculations catastrophistes, le progrès technique a permis globalement, malgré la persistance de la faim dans le monde – probablement aussi vieille que le monde lui-même – de répondre à ce défi : que l’on songe par exemple à la Révolution verte dans l’Union indienne.

Il n’empêche que l’on peut risquer des projections à partir de ce stock de données disponibles aujourd’hui : conséquence du progrès de la médecine, les hommes vivront plus longtemps, et dans le contexte d’un ralentissement de la natalité, les personnes âgées de plus de 65 ans seront plus nombreuses que les enfants de moins de 5 ans.

Déjà, 55% des hommes vivent en ville, ce qui est très nouveau, et l’on redoute que le siècle s’achève sur une proportion de 70% de citadins. Ce qui est un échec pour la ruralité, incapable d’assumer l’essor démographique, alors que les villes n’occupent que 2% du territoire disponible mondial, tout en assurant 80% du PIB.

Ce déséquilibre a une explication. Les services dont les hommes ont besoin – santé, sécurité, écoles, transports, etc., sont évidemment plus rentables dans des zones où la population est concentrée que dans des régions où elle est dispersée : à effort égal, le service coûte plus cher ici que là. Ainsi se voit-on interrogé par notre système économique lui-même, reposant sur la loi fondamentale de l’activité économique : la recherche du profit dégagé d’une équation entre le l’investissement et ses dividendes.

La population de l’UE : presque 448 millions Plus de décès que de naissances

Au 1er janvier 2020, la population de l’Union européenne à 27 États membres (UE) a été estimée à près de 447,7 millions, en baisse de 12,8% par rapport à 513,5 millions dans l’Union européenne à 28 États membres au 1er janvier 2019. Cette baisse est principalement due au retrait du Royaume-Uni (au 1er février 2020), qui a contribué à une réduction de 13% de la population de l’UE. La variation totale de la population de l’UE a été positive avec 0,9 million d’habitants de plus en 2019, en raison du solde migratoire.

L’Allemagne l’État membre le plus peuplé, Malte le moins peuplé   Parmi les États membres, l’Allemagne a été le plus peuplé avec 83,2 millions de résidents soit 18,6% de la population totale de l’UE au 1er janvier 2020, suivis par la France (67,1 millions, soit 15,0%), l’Italie (60,2 millions, soit 13,5%), l’Espagne (47,3 millions, soit 10,6%) et la Pologne (38,0 millions, soit 8,5%). Quatorze États membres ont une part comprise entre 1% et 5 % dans la population totale de l’UE, tandis que huit ont une part inférieure à 1%. 

Croissance de la population dans dix-huit États membres dans l’UE

La population a augmenté dans dix-huit États membres de l’UE et a diminué dans neuf. Malte a enregistré de loin la plus forte croissance démographique (+41,7 pour 1 000 résidents), suivis par le Luxembourg (+19,7‰), Chypre (+13,7‰), l’Irlande (+12,1‰) et la Suède (+9,5‰).  La plus forte baisse de la population a été enregistrée en Bulgarie (-7,0‰), en Lettonie (-6,4‰), en Roumanie (-5,0‰), en Croatie (-4,4‰), et en Italie (-1,9‰). 

4,2 millions de naissances ont été enregistrées dans l’UE au cours de l’année 2019, 2,2% moins que l’année précédente. Les taux bruts de natalité les plus élevés en 2019 ont été enregistrés par l’Irlande (12,1 pour 1 000 résidents), la France (11,2‰), la Suède (11,1‰), Chypre (10,9‰) et la Grèce (10,6‰). À l’autre extrémité de l’échelle, les taux de natalité les plus faibles one été enregistrés en Italie (7,0 ‰), en Espagne (7,6 ‰), en Grèce (7,8 ‰), en Finlande (8,3 ‰) et au Portugal (8,4 ‰).

Taux de natalité le plus élevé en Irlande, le plus faible en Italie

4,2 millions de naissances ont été enregistrées dans l’UE au cours de l’année 2019, 2,2% moins que l’année précédente. Les taux bruts de natalité les plus élevés en 2019 ont été enregistrés par l’Irlande (12,1 pour 1 000 résidents), la France (11,2‰), la Suède (11,1‰), Chypre (10,9‰) et la Grèce (10,6‰). À l’autre extrémité de l’échelle, les taux de natalité les plus faibles one été enregistrés en Italie (7,0 ‰), en Espagne (7,6 ‰), en Grèce (7,8 ‰), en Finlande (8,3 ‰) et au Portugal (8,4 ‰). Le taux brut de natalité pour l’UE a été de 9,3 naissances pour 1 000 résidents.

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