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« La sculpture de Guillaume Bottazzi installée en mai 2021 crée un espace poétique : une approche environnementale »


Située dans l’extension du jardin Mallet-Stevens, qui jouxte la Villa Cavrois, la sculpture de Guillaume Bottazzi est un engagement pour la joie d’habiter

Le célèbre artiste Guillaume Bottazzi, qui a réalisé près de 100 œuvres dans des espaces publics, est engagé pour l’écosystème. Cette sculpture poétique de 3 mètres de haut est réalisée avec des émaux. C’est une matière naturelle réduite en poudre qui est composée de différents minéraux. Elle prendra place mi-mai 2021 sur le Domaine des Diamants Blancs, dans l’extension du jardin Mallet-Stevens, qui jouxte la Villa Cavrois, une architecture emblématique classée. Cette création ambitionne de nous emmener dans un univers irréel qui modifie notre perception de l’environnement; elle a la vocation de nourrir le passant en le faisant rêver. Elle crée un espace onirique, enchanteur, qui évolue  en fonction de notre imaginaire. Cette sculpture est un engagement pour la joie d’habiter le lieu.

Sculpture édifiée à Croix, dans l’extension du jardin Mallet-Stevens

Le domaine où prend place cette sculpture de 3 mètres de haut est situé à Croix, où des espaces de promenades végétalisés ont été aménagés. La sculpture, qui a été installée la troisième semaine de mai, est visible du jardin Mallet-Stevens, qui jouxte la Villa Cavrois, de l’avenue Winston Churchill et du restaurant du Domaine des Diamants Blancs qui ouvrira le 9 juin 2021.

Le Domaine des Diamants Blancs est un nouveau concept de résidences du groupe Orchidées, dédié à la nouvelle génération de seniors qui opte pour la mixité intergénérationnelle. Il possède des équipements ouverts au grand public, dont entre autres un restaurant.Comme l’a dit lors de sa visite sur le site madame Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé : « 80% des Français souhaitent bien vieillir « chez soi ». Nous devons développer des offres d’hébergements hybrides, innovantes et décloisonnées pour mieux accompagner la perte d’autonomie. »

La Villa Cavrois est une architecture emblématique classée, une figure du courant moderniste

La villa cavrois est un manifeste architectural, c’est l’œuvre emblématique de l’architecte Robert Mallet-Stevens qui est une figure du courant moderniste. Ce château moderne a été commandé en 1929 et intègre l’air, la lumière, le travail, les sports, l’hygiène, le confort et l’économie de moyens. Elle a été classée monument historique en 1990 et acquise par l’État en 2001. Le gigantesque chantier de restauration a été mis en œuvre en 2003 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, puis repris en 2008 par le Centre des monuments nationaux. La restauration de l’architecture et du parc ont été achevés en juin 2015.

Guillaume Bottazzi est engagé pour l’écosystème, sculpture créée à partir d’émaux 

Guillaume Bottazzi est engagé pour l’écosystème et cette sculpture a été créée à partir d’émaux. L’émail est une matière naturelle réduite en poudre composée de différents minéraux,comme la silice, le feldspath, le kaolin, les oxydes métalliques, le titane, le carbonate de cuivre, le cobalt, l’oxyde de fer, le manganèse, l’étain…Avant de déposer la poudre composée de différents minéraux en suspension dans une huile volatile sur le verre, l’artiste réalise des esquisses en grandeur réelle qui serviront de patron.

Les pigments sont ensuite déposés sur le verre, en suspension dans une huile volatile.

Les œuvres de Guillaume Bottazzi créent des espaces oniriques dans nos lieux de vie

A droite la terrasse du restaurant du domaine des Dimants Blancs Au fond derrière la sculpture, le jardin Mallet-Stevens

L’espace n’existe pas en soi mais c’est une construction mentale. Selon Gaston Bachelard, l’imagination est fondatrice de la raison et de la perception. Ces œuvres irréelles modifient notre environnement et nous font rêver. C’est la raison pour laquelle l’imagination prime dans la création des espaces que nous occupons. Notre imaginaire conditionne nos perceptions et nos pensées.
Les espaces que nous habitons ne sont pas un contenant objectif d’éléments. Ces lieux poétiques nourrissent notre créativité et stimulent notre construction.
Ces œuvres créent un espace dynamique habité par le vivant, toujours en lien avec le dehors et le dedans. Elles donnent naissance à un espace qui transcende les lignes et l’espace utilitaire.

Des œuvres d’art qui apportent un imaginaire au lieu

Le concret et la matière révèlent nos rêves et l’esprit du lieu. Ils vont stimuler un imaginaire personnel ; et, pour pouvoir rêver, nous ne devons pas rationaliser.Par exemple, si nous regardons le plan d’une construction, nous ne rêvons pas ; mais si nous réinventons ce que nous voyons,nous nous approprions les lieux. Ces œuvres d’art, en apportant l’inattendu, nous permettent d’inscrire cet espace fréquenté dans le registre de notre imaginaire.
Tout paysage est une expérience liée à notre imaginaire. L’imaginaire n’est pas une rêverie passive, mais se forme dans l’action – comme un enfant cheminant sur une ligne, en se rendant à l’école, peut imaginer qu’il marche à côté d’un grand précipice.
Les espaces que nous fréquentons nourrissent le passant en lui apportant une forme d’irréalité.

Pourquoi ces œuvres d’art créent-elles des espaces évolutifs ?

La tridimensionnalité des espaces statiques est une illusion. La nouvelle physique et la physique quantique induisent l’idée que tout espace est évolutif.La nouvelle physique remet en question la tridimensionnalité des espaces statiques ; c’est le cas de la « théorie de la relativité » où l’espace statique n’existe pas, mais c’est aussi le cas de la physique quantique pour laquelle les choses ne sont plus localisables. La nouvelle physique a mis au jour une nouvelle dynamique de l’espace où l’espace onirique est la construction d’un espace dynamique qui apporte la joie d’habiter le lieu de vie. Cet espace se transformera en permanence, il est ouvert et jamais fermé, il évolue et surprend.

Une étude scientifique prouve que cette œuvre va apporter du bien-être au passant.

Les neuroscientifiques Helmut Leder et Marcos Nadal de l’Université de Vienne, après une recherche de dix ans sur le cerveau et l’art, ont mesuré les effets des travaux de l’artiste sur le regardeur. Cette étude montre que les œuvres de Guillaume Bottazzi tendent à réduire l’anxiété et à favoriser l’activité de dopamine. cf : « L’art des courbes dans le monde réel : un regard psychologique sur l’art de Guillaume Bottazzi» – étude disponible sur internet et sur demande.Site officiel de Guillaume Bottazzi : https://www.guillaume.bottazzi.org 

Comments

  • Anonyme
    juin 4, 2021

    4.5

  • Anonyme
    juin 4, 2021

    5

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