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La société brésilienne reste profondément divisée Par Andreï  kortounov

Les origines de ce qui se passe actuellement dans les rues des villes brésiliennes sont similaires aux raisons de la révolte qui a eu lieu il y a deux ans à Washington. La société brésilienne, tout comme l’américaine et celle d’autres pays latino-américains tels que l’Argentine, le Chili ou le Mexique, reste profondément divisée. 

C’est pourquoi en parlant des institutions constitutionnelles du Brésil, elles devraient tenir le coup face à cette épreuve. Des décisions appropriées seront certainement prises, des affaires pénales seront ouvertes contre certains individus, un certain ménage sera fait dans les structures de force qui n’ont pas été à la hauteur dans cette situation en ce qui concerne la capitale Brasilia. 

Le système politique brésilien devrait parvenir à le faire. Toutefois, la résilience des institutions politiques ne signifie pas qu’il sera possible à court terme de surmonter la division au sein de la société brésilienne qui a entraîné ces évènements. 

Comme dans le cas des États-Unis, il est même possible de parler de plusieurs divisions. Il existe une division entre les cols blancs et bleus, entre les États riches et pauvres du Brésil, entre les mégapoles et les petites villes et le milieu rural. La situation actuelle au Brésil est similaire, certes avec ses propres spécificités, à celle aux États-Unis il y a deux ans et qui s’y maintient à ce jour. Les 70 millions d’Américains qui ont voté pour Trump sont toujours là. Il en est de même dans le cas du Brésil: les 49% des Brésiliens qui ont soutenu l’ancien président Jair Bolsonaro sont toujours là et continueront d’insister sur leur agenda politique. 

Malheureusement, cela pourrait conduire à de nouvelles crises politiques graves, du moins dans un avenir prévisible. 

Andreï Kortounov, docteur en Histoire, Directeur général du RIAC (Conseil russe des affaires internationales)

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n’engagent que la responsabilité des auteurs

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