L’assurance-vie 2020 : retour de l’Eurocroissance, entre unités de compte et fonds euros.
Alors que l’épargne investie en fond en euros est garantie et disponible à tout moment, (performance moyenne de 1,80% pour 2018, attendue en baisse en 2019). Les investissements en unités de compte comportent plus de risque. Pas de garantie de capital, mais rendement plus intéressant).
Ils étaient censés être le 3ème pilier de l’assurance-vie, après les fonds euros (investis en obligations) et les unités de compte (principalement des actions). Ce type de contrat, hybride donc, a été lancé une première fois en 2014, mais n’a jamais rencontré son succès (à peine 1,5% des encours totaux de l’assurance-vie).
Ses caractéristiques reprennent un peu du fonds euro, mais avec une exposition accrue au marché. L’Euro croissance présente bien un capital garanti, l’une des principales demandes des épargnants quand ils ouvrent une assurance-vie. Mais la garantie arrive au bout de 8 années de placement minimum. 8 années de liquidités bloquées donc, voire même une échéance plus longue à la demande de l’épargnant. Le fonds Eurocroissance permet une plus grande variété des investissements, afin de porter sur des actifs plus risqués ou de plus long terme que le fonds euros.
Mais ce sont surtout les performances de l’euro-croissance qui ont pu faire peur : +3,4% en 2017 mais -3,5% en 2018 (données Boursorama)!
Le contrat d’assurance-vie Eurocroissance a été confirmé par la loi Pacte, mais avec une volonté de simplification. Depuis le 1er janvier 2020, les assureurs peuvent proposer de nouveaux contrats de ce type, avec des performances plus lisibles pour les épargnants.
Nouvelle obligation qui concerne les contrats multi-supports (la majorité des contrats accordés), celle de posséder au moins une unité de compte composée d’actifs labellisés, c’est à dire un investissement solidaire, écologique ou responsable.
Sahara Cohen