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Si une telle perspective analytique est de nature à expliquer le chômage à court-terme (encore appelé « chômage conjoncturel »), elle s’avère dépassée pour rendre compte du chômage de long-terme (lui-même appelé « chômage structurel »). Or, notre pays souffre de la persistance, depuis des décennies, d’un chômage structurel. Dans cette optique, il convient de renverser l’ordre

Le chômage en recul en France

De 5,91 millions de chômeurs fin 2018, nous sommes passés à 5,74 millions de personnes au chômage au quatrième trimestre de l’année 2019. Une baisse de 3,3% et un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi en moins. La tendance est à la baisse et elle est surtout la même toutes catégories confondues et tous âges concernés, et presque toutes les régions, sauf la Corse (+1,6%).

 

Le chômage baisse parce que les créations d’emplois augmentent sur un rythme soutenu. Les raisons citées sont une meilleure croissance qu’attendue (1,3% reste quand même faible), ou la transformation du dispositif CICE en baisse de charge (mais les entreprises se plaignent néanmoins d’un baisse de rentabilité.

 

L’objectif du gouvernement reste le plein-emploi, un taux de chômage en France estimé à 7%. Il est actuellement à 8,5% et pourrait diminuer à 8,2% à la mi-2020, son plus bas niveau depuis fin 2008. Il reste tout de même beaucoup plus élevé que la moyenne européenne (6,3%) ou qu’aux Etats-Unis (3,4%). Dans la plupart des pays développés, le chômage n’apparaît plus comme un problème. Chez nous, il y a encore un peu de travail.

Sahara Cohen

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