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Le contribuable ! vache a lait de la SNCF

Il va y avoir du boulot pour extirper la gangue socialo communiste des cerveaux de nos compatriotes . Plus de 50 ans de propagande marxisante, relayée notamment par l’éducation nationale et la majeure partie d’une intelligentsia abreuvée aux fonds publics, cela génère de sacrés blocages qui ne facilitent pas la compréhension des contraintes économiques .
Récapitulons un peu la gestion et le fonctionnement de la SNCF sur le plan économique. Vous me direz qu’il s’agit d’une entreprise publique et qu’avec ses obligations nationales de service public (parlons-en avec les grèves actuelles !), sa gestion ne peut ressembler à celle d’une entreprise privée. Soit !
Mais quand le contribuable est « sollicité » pour assurer la gestion de cette entreprise publique et pour renflouer ses comptes désastreux, je dis qu’il y a des limites à ne pas dépasser.
– La SNCF affiche une dette d’environ 50 milliards d’euros que le contribuable va, bien évidemment, rembourser un jour ou l’autre.
– La SNCF creuse cette dette chaque année de 3 milliards d’euros supplémentaires, payés par le contribuable.
– Le contribuable paie chaque année 3,2 milliards d’euros pour assurer la retraite des cheminots, lesquels ne cotisent même pas pour leur propre retraite. Fabuleux !
Rien que pour cela, on peut comprendre qu’ils refusent la modification du statut de cheminot.
– L’État, donc le contribuable (n’en déplaise à Monsieur Hollande qui disait : « Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paie »), subventionne les syndicats de la SNCF à hauteur de centaines de millions d’euros.
– Et maintenant, le contribuable – toujours lui ! – va payer le remboursement que la direction de la SNCF va accorder aux usagers qui sont pénalisés par les grèves.
Assez ! Assez !
Nous avons eu déjà une quantité incroyable d’entreprises publiques que le contribuable a été obligé de renflouer : je ne citerai que le Crédit Lyonnais, Areva et récemment Alstom, à qui la SNCF a commandé des locomotives dont elle n’avait pas besoin, afin d’éviter la fermeture de l’usine de Belfort. Et j’oubliais les fameux bateaux Mistral que la Russie n’a pas pu acquérir à cause de l’embargo imbécile de Hollande.

Mais qu’ont donc dans la tête nos gouvernants et les patrons de toutes ces entreprises publiques ? Imaginez-vous un seul instant Bernard Arnault aux commandes de tels bateaux à la dérive ? Pourquoi n’a-t-on pas encore fait appel à des patrons comme lui – et ils sont certainement très nombreux – pour assainir cette gabegie qui ruine la France ?
Pour en revenir aux largesses que M. Pépy va octroyer à ses clients, je lui suggère d’appliquer le principe du pollueur-payeur. Les syndicats polluent le service public, alors qu’ils en payent les conséquences.
GG

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