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LE FEDERALISME SERAIT IL LA SOLUTION A LA CRISE

 

 

 

 

 

Depuis lors, le Président français a apporté quelques précisions utiles, lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier Ministre espagnol RAJOY. Il a fixé au 19 octobre (prochain Sommet européen) la « date butoir » pour la prise de décisions concrètes par le Conseil, à la lumière des propositions  attendues de la BCE, de la décision de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, du rapport de la Troïka sur la Grèce et des propositions de la Commission sur l’Union bancaire.

 

De fait, la BCE a fait, le 7 septembre, des nouvelles propositions claires et hardies dont la mise en œuvre est, cependant, entièrement tributaire de l’action qui sera entreprise en parallèle par les 17 gouvernements de l’UEM. Les moyens considérables que la BCE est prête à engager pour restaurer la confiance dans l’euro ne seront donc mobilisés que si les pays bénéficiaires sont encadrés par un plan de redressement, négocié dans le cadre des nouveaux traités avec un des mécanismes de stabilisation existant (FESF/MES). Il faut donc que l’Eurogroupe veille à la mise en œuvre opérationnelle du MES, négocie et approuve la conditionnalité des plans de redressement des pays demandeurs d’assistance et que l’Union avance sur les réformes structurelles et institutionnelles en profondeur que tout cela implique.

 

Intéressé de voir le président français dans de telles dispositions et désireux d’apporter sa contribution au débat des prochains mois, l’Institut Thomas More a élaboré une feuille de route en vue de baliser le parcours nécessaire pour atteindre cet ambitieux objectif. Pour ce faire, nous avons actualisé et refondu totalement 16 propositions que nous avions déjà formulées en 2007 (en savoir +), en tenant compte naturellement de l’évolution du contexte politique, économique et social intervenu entretemps, et en particulier :

 

a) Une évolution politique majeure en Europe renforçant une bipolarisation entre les tendances populistes et nationalistes sur fond d’euroscepticisme d’une part et le regain d’intérêt significatif pour une accélération du processus de « fédéralisation » de l’Union de l’autre. Il est très heureux que la discussion autour du thème « fédéraliste » gagne en ampleur et profondeur. Il faut cependant s’assurer qu’elle constitue une réelle ambition constructive et non un rempart purement défensif contre les tenants du repli sur soi.

 

b) La survenance de la crise financière qui a profondément impacté l’Union européenne, tant sur le plan interne qu’externe. Elle a fait ressortir au grand jour les faiblesses découlant du chantier inachevé de l’UEM dans laquelle une « union monétaire » partagée restait orpheline d’une « union économique » demeurée fragmentée, laissant à chaque pays membre une autonomie effective, notamment en matière budgétaire et d’endettement.

Retrouvez la suite de l’article sur http://www.institut-thomas-more.org

 

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