Le général Christian Piquemal a été hospitalisé après un malaise; son procès est reporté au 12 mai.
« Ceux qui sont prêts à renoncer à des libertés essentielles pour obtenir temporairement un peu de sécurité ne méritent ni la liberté, ni la sécurité. » Benjamin Franklin
Ce samedi 6 février à Calais le général Christian Piquemal a été molesté et arrêté brutalement par les forces de l’ordre alors qu’il participait à une manifestation pacifique anti-migrants.
Au même moment à Saint Brieuc, 200 personnes étaient réunies à l’appel du collectif de vigilance antifasciste. Un rassemblement également interdit par le préfet, nous dit letelegramme.fr/, qui, pourtant après discussion avec les manifestants, a accepté qu’ils puissent défiler rue de la gare. Où étaient les forces de l’ordre ?
Comment trouvez-vous le bouillon ! Que l’on soit extrême gauche ou patriote, le traitement n’est pas le même. Les uns sont paternés par un préfet conciliant, les autres diabolisés, car n’étaient pas dans les bonnes grâces de Big Brother. Nous sommes pieds et poings liés par une froide terreur que nos élus distillent afin d’avoir la paix sociale. Une mithridatisation de notre société pour mieux nous museler, véhiculée avec zèle par les médias aux ordres. Ceux-ci redoutant de mordre la main qui les subventionne grassement.
Aujourd’hui le refus de se soumettre est interprété comme un acte de terrorisme. Aujourd’hui le fait de penser autrement loin de la bien-pensante, est systématiquement étiqueté « néonazi », aujourd’hui le fait de brandir un drapeau bleu/blanc/rouge et de chanter la Marseillaise est étiqueté « FN » ! Aujourd’hui s’inquiète du retour d’une néo-inquisition est étiqueté « islamophobe ».
L’État a le monopole de la violence et du contrôle des corps, prolonger l’état d’urgence une première fois puis une seconde c’est bafouer ouvertement les droits de l’homme. Or, le conseil des ministres a demandé que la disposition soit prolongée de trois mois au-delà du 26 février.
Ce totalitarisme s’acheminant vers un État policier, n’a pas échappé aux cinq rapporteurs des Nations unies, spécialistes des droits de l’Homme, qui fustigent « des restrictions excessives et disproportionnées sur les libertés fondamentales ».
Le général Christian Piquemal victime de cette doctrine de contre-insurrection, qui devait être jugée en comparution immédiate cet après-midi, pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation », a été hospitalisé après un malaise. Son procès est reporté au 12 mai.
Nous serons là parce que nous sommes légion, parce que Nous soutenons tous Piquemal !
G.Frixon