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Le marché du porno sur Internet se porte bien

Les prévisions en termes de chiffre d’affaires du secteur du sexe sont de plus de 300 milliards de dollars d’ici 2025. Un montant qui pousse les investisseurs et les entrepreneurs à s’intéresser à ce marché en pleine croissance, qui tend à se démocratiser de plus en plus chaque année. En France, le marché est valorisé à plus de 300 millions d’euros par an

Les sextoys plus rémunérateurs que les contenus pornographiques

Le marché mondial est tiré principalement par la vente de sextoys, qui représente 22 milliards de dollars à elle seule, affirme Kantar Média. Amazon est, à ce titre, le plus grand catalogue de références au monde. La production de contenus pornographiques est la seconde source de valeur du secteur.

Avec 12% des sites internet dans le monde qui seraient des sites à caractère pornographique, les vidéos de ce type représentent plus de 35% du total des contenus téléchargés sur le web. L’industrie du sexe est l’heure actuelle, dans une position dominante sur internet. En outre, les mots-clés à caractère sexuel  comptent pour plus 25% du search mondial.

Instaurer un climat de confiance

Amener un internaute à acheter de la pornographie n’est donc pas un problème. Le système est bien rodé : les sociétés qui proposent du contenu payant travaillent en partenariat avec des myriades d’autres sites sur lesquels liens hypertextes et bannières publicitaires engendrent du trafic. Ces sites satellites, affiliés aux sites à contenus payants, « touchent un pourcentage du chiffre d’affaires généré par les clients en provenance de leurs pages » explique le chef d’entreprise.

Plateformisation de l’offre

Ces nouveaux modèles sont pour la plupart des plateformes numériques, qui à la manière d’un YouTube, fonctionnent comme des portails, mettant en relation des producteurs de contenus et des audiences.

Ces portails sont YouPorn, Xvideos, RedTube ou Xhamster pour ne citer qu’eux. Dans un modèle freemium, on comptabilise 700 000 visiteurs par seconde sur ces sites de streaming, dans le monde entier. Un trafic qui serait supérieur à celui de Netflix, Amazon et Twitter réunis !

Dérives de l’industrie ubérisée

Cependant leur développement s’accompagne de dérives qui ne sont pas sans rappeler celles d’autres acteurs de cette nouvelle économie de plateforme (Uber, Airbnb,…) estime Kantar. Le sexe devient low-cost, les cachets des actrices porno classiques a baissé suite à l’arrivée de leurs concurrentes online, qui travaillent dans des conditions précaires (logements, rémunération, aucun contrôle de leur image).

De plus, ces entreprises sont sujettes à de l’évasion fiscale, comme leurs homologues du secteur du tourisme ou des transports. Enfin, le résultat est que les gens n’associent pas ces sites à du piratage. Les jeunes générations ne connaissent plus les studios mais uniquement le nom de ces sites pirates.

Pionnier, Dorcel, fondé en 1979 par Marc Dorcel, a subi un virage à 360° suite à l’arrivée l’effondrement dans les années 2000 du marché traditionnel de la vidéo. La marque a dû se réinventer en intégrant les pratiques des business modèles digitaux, en modernisant ses contenus et en diversifiant sa marque, via le lancement de diverses plateformes de SVOD (Dorcelvision.com, Dorcelle.com), son site e-commerce (Dorcel Store) et la chaîne TV  Dorcel TV.

Des nombreux métiers d’avenir

Finalement, l’industrie du sexe touche de multiples de secteurs d’activité tels que la production, la commercialisation de produits sur Internet ou dans des sex shops. Mais aussi, les établissements de strip tease ou d’échangisme. Rentrer dans ce milieu, lorsque l’on veut devenir acteur de film X en France par exemple, c’est toucher entre 700 et 2 500 € par scène tournée. Les acteurs et actrices les plus connus touchent quant à eux des millions de dollars. Ce milieu crée réellement des métiers d’avenir et ne cesse de s’agrandir.

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