LE PARTI VERT’LIBERAL SUISSE DIT NON A L’EPARGNE- LOGEMENT
Dans une communique de presse publie la semaine derniere , le PVLS dit non à l’epargne-logment
Réunis à Coire pour leur Assemblée des délégués, les Vert’libéraux ont pris position sur les objets soumis au vote en juin prochain. L’instance supérieure du parti s’est opposée à l’initiative de l’ASIN et celle sur l’épargne-logement. Elle approuve le projet de Managed-Care. Les délégués se sont également prononcés sur les lignes directrices en matière d’électromobilité. A sa demande, les Vert’libéraux ont accordé le statut de membre observateur au Mouvement Éco-Libéral de Schaffhouse (MEL).
Jürg Kappeler, Président des Vert’libéraux à Coire et député au parlement grison, souhaite la bienvenue aux présents. Martin Bäumle, Président du parti vert’libéral suisse, salue les délégués avant d’ouvrir cette rencontre. En raison du lieu où se tient l’assemblée des délégués, il revient sur l’approbation de l’initiative sur les résidences secondaires: les Vert’libéraux ne rejoignent pas le coeur des lamentations des perdants de cette initiative. Ils acceptent la décision du souverain et s’engagent à la mettre en oeuvre. Que le peuple ait accepté une initiative aussi rigide dans ses termes que peu respectueuse de notre fédéralisme constitue un signal politique clair à l’intention des élus: à savoir que le fort mitage du territoire doit enfin trouver son terme et des solutions pour y remédier.
En quelques mots, le président Bäumle confirme une fois de plus que le tournant énergétique est possible autant que réaliste, au vu de la stratégie présentée par le Conseil fédéral. A un certain prix certes. Il y est fait mention de coûts supplémentaires à hauteur de 30 milliards de francs, sans compter le prix de la mise à niveau aussi incontournable que dispendieuse du réseau de distribution électrique. D’autre part, les coûts estimés du risque résiduel du parc nucléaire, entre 60 et 360 milliards de francs sont ignorés. Ce risque représente ainsi un multiple des investissements à consentir pour sortir de ce même nucléaire en recourant aux énergies renouvelables. Ramené au prix du KWh facturé ceci correspond à un surcoût de 15 à 30 cts/kWh. Cette subvention indirecte à l’industrie nucléaire est aujourd’hui infligée à la population et financée par le consommateur.
Les Vert’libéraux sont convaincus que la sortie du nucléaire passera par une réforme fiscale écologique, ainsi que le propose notre initiative «Remplacer la TVA par un impôt sur l’énergie». Cette démarche a pour avantage essentiel de confier au marché la charge de réaliser les objectifs de s’affranchir du nucléaire puis des énergies fossiles. Le président Bäumle en appelle aux délégués pour renforcer notre présence sur les places et les marchés pour réunir les signatures nécessaires. Manière de prouver également l’aptitude des Vert’libéraux à peser sur le débat politique avec les armes de l’initiative et du referendum.
D’après CY