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LE PORTUGAL DONNE UN COURS D’ECONOMIE AUX KEYNESIENS DU GOUVERNEMENT SOCIALISTE

La dure réalité offre un nouveau signe inquiétant pour les Portugais, mais aussi pour le gouvernement français, aux abois en matière de rentrées fiscales.

La forte augmentation de TVA mise en place depuis la fin 2011, qui est passée de 13% à 23%, et de 6% à 23% pour l’énergie, non seulement n’a généré aucune croissance des revenus fiscaux attendus par le gouvernement de Passos Coelho, mais elles ont même diminué, selon les chiffres du budget jusqu’au 31 Juillet présentés fin août.

Le taux normal de TVA au Portugal est à 23% depuis 2011, contre 18% actuellement en Espagne, chiffre qui passera à 21% le mois prochain.

Pour se conformer aux exigences de l’Union Européenne, et recevoir l’aide financière étrangère, le gouvernement portugais a introduit des changements dans les tranches de TVA qui lui faisait espérer une hausse de recette fiscale de 11,6% par rapport à l’an dernier. Hélas, jusqu’au 31 Juillet, la collecte nette d’impôts indirects s’est soldée par une baisse de 1,1% par rapport à 2011.

Ce manque à gagner s’explique par la forte baisse de la consommation, ainsi que l’augmentation de l’évasion fiscale. Par exemple, suite à l’augmentation du taux de TVA en Janvier, des restaurants offraient à leurs clients la possibilité de réduction en cas de paiement en espèces.

Le problème, par rapport aux prévisions, est qu’il est impossible d’atteindre l’objectif de réduction déficit accordé par la troïka (UE, FMI et Banque centrale européenne). « Alors que nous approchons de la fin de l’année, les résultats vont plonger de 4,5% » indique un porte-parole du ministère des Finances, soit un trou d’environ 3.000 millions d’euros par rapport aux prévisions du gouvernement pour 2012.

L’année dernière, le Portugal a satisfaisait aux exigences imposées par la troïka de nationaliser la caisse de retraite. Dans ce contexte, la question est de savoir si le Portugal devra appliquer des ajustements supplémentaires, ou se voir accorder plus de temps pour réduire son déficit public.

Et pendant ce temps, en France, le gouvernement, bille en tête, fonce dans la mauvaise direction avec ses certitudes, ses nouvelles taxes, et ses mesures de transfert de la capacité de création d’emploi et de richesses du privé vers le public.

 

SOURCE: www.DREUZ.info

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