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Le « Syndrôme de Paris » a encore frappé… mais pas là où on le croyait

A l’origine, le Syndrôme de Paris touche les touristes venant passer quelques jours dans la capitale. Habités par une vision idyllique de la Ville Lumière, le contraste entre ce qu’ils imaginaient du savoir-vivre parisien et de la beauté de la ville et la réalité de la saleté des rues ou des transports et la rudesse de certains de ces habitants.

Il aurait touché à l’origine beaucoup de touristes nippons. Et dans les années 80, c’est d’ailleurs un psychiatre japonais, Hiroaki Ota qui vit à Paris, qui en diagnostique clairement les symptômes les plus graves, qui vont jusqu’à un sentiment de persécution ou même des hallucinations, ce qui aurait causé 130 hospitalisations entre 1985 et 2008.
Et tout ça peut partir d’un rien, d’un papier qu’ils ont vu être jeté par terre, ou de quelqu’un qui les fait attendre, à une bousculade dans le métro…

Mais cette fois, c’est dans la vie politique qu’il a fait sa première victime. En France, nous étions persuadés d’être à l’écart des pires pratiques politiciennes pour discréditer un candidat à une élection. Quelle illusion ! Voilà maintenant que la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, qu’elle soit d’ailleurs démentie ou non, suffit à suffisamment toucher et blesser un candidat qu’il abandonne la course. Et ce syndrôme de Paris n’est pas le seul fait de l’individu qui a mis en ligne la vidéo, puisque si elle s’est répandue à vitesse grand V, c’est par la capacité des gens à la partager sur les réseaux sociaux pour qu’elle devienne virale et que tout le monde en parle. Exactement comme le vrai syndrôme de Paris, dans lequel les Parisiens ne sont pas totalement innocents..
Elodie Leclerc

Comments

  • Anonyme
    février 15, 2020

    3

  • Anonyme
    février 16, 2020

    5

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