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LA FEMME EST – ELLE L’AVENIR DU SOCIAL-LIBERALISME

 

 

Le social-libéralisme ou nouveau libéralisme (son nom d’origine) dit également libéralisme social[1], haut libéralisme, libéralisme radical (radical liberalism) libéralisme moderne (modern liberalism), ou souvent en Amérique du Nord, liberalism[N 1] est un courant du libéralisme qui, à la suite de John Stuart Mill, met au centre de sa pensée le développement tant intérieur que matériel des êtres humains pensés dans leur interaction sociale. Au plan politique, son éthique s’oppose à l’autoritarisme et cherche à impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel d’où l’accent mis sur la démocratie. Au plan économique et social, il promeut des institutions cherchant à concilier liberté et égalité à travers notamment la mise en place de régulations ayant pour but d’établir une concurrence équilibrée et de politiques de redistribution visant à accroitre les capabilités des individus. Son épistémologie l’amène à traiter des problèmes économiques et sociaux en partant de l’étude des faits même s’ils sont déplaisants (notion de hard-facts). Cela les mène à être plus inductifs, à partir plus de l’analyse des données que les économistes libéraux classiques qui raisonnaient de façon plus déductive.

Sur nombre d’autres points, il se distingue également du libéralisme classique , l’autre grand courant du libéralisme et de fortes tensions entre eux sont perceptibles[2]. Aux États-Unis, le social-libéralisme, généralement classé à gauche, constitue le courant le plus important du libéralisme. En Europe, où son influence est plus modeste, il est parfois présent dans les branches qualifiées de centristes de partis politiques non extrémistes[3]. Le social-libéralisme commence à se constituer au milieu du XIXe siècle. Au niveau politique et social, il est alors très lié à l’université d’Oxford et émerge sous le nom de Nouveau Libéralisme. Au niveau économique, il est plutôt influencé par des chercheurs de l’université de Cambridge. Au plan international, avec des figures telles que Woodrow Wilson, Norman Angell et David Mitrany, il a fortement contribué à l’établissement des institutions internationales de régulation, tant au niveau politique (Société des Nations et Organisation des Nations Unies) qu’économique, comme en témoigne le rôle de John Maynard Keynes dans l’établissement du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Le social-libéralisme en tant qu’idéologie au sens de Michael Freeden (c’est-à-dire en tant que favorisant certaines actions) a eu une influence notable sur la vie politique en France à travers le solidarisme et aux États-Unis, à travers le programme Nouvelle liberté (New Freedom) de Woodrow Wilson. Toutefois, cette idéologie n’est dominante qu’après la Seconde Guerre mondiale. Elle sera très fortement contestée à la fin des Trente Glorieuses et perd l’essentiel de son influence au profit notamment d’autres courants libéraux. Il lui est notamment reproché de ne pas assez impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel et d’avoir cédé à la tentation de l’expertise, particulièrement forte en économie.

Source : http://fr.wikipedia.org

 

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