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Avec les séances dans le rouge qui se sont succédées, la baisse avoisine maintenant les -10%. 

-10% sur des marchés qui, la semaine dernière encore, imaginait que la banque centrale chinoise à elle seule, avec ses billets et ses taux d’intérêt, allait combattre le coronavirus, trouver un vaccin et rouvrir les usines. L’épidémie semble avoir atteint son pic, mais la vitesse de contamination dans les autres pays reste inquiétante.

Les billets ne servent à rien quand des vies humaines sont en jeu, et avec, un risque de pandémie. Les investisseurs, sur les marchés l’ont compris depuis lundi.

Après -3,97% lundi et 1,98% mardi, mercredi, le CAC40 sauve la face et arrache 0,09% de hausse. Il approche néanmoins des 10% de baisse depuis son dernier plus haut et donc de ce que l’on appelle une correction. Le DAX et la Bourse de Milan ont elles perdu plus de 10%.

Les séances de ce début de semaine sont caractérisées par une volatilité extrême des indices, qui oscillent entre forte baisse et forte hausse pendant la journée, et des volumes d’échanges nourris. Cela n’a rien d’inhabituel dans ce genre de situation, où beaucoup d’investisseurs choisissent de déboucler leurs positions alors que d’autres en profitent pour se renforcer.

Si le CAC40 est aussi particulièrement impacté par ces événements depuis quelques jours, c’est en raison du poids important des nombreuses entreprises du luxe, les stars français LVMH ou Kering.

Sahara cohen