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Les petits malheurs de Pénélope

Eh bien voilà, à l’occasion de cette présidentielle, le sujet de la plus extrême importance et de la plus grande urgence est lancé : Est-ce que madame Pénélope Fillon a bien travaillé pour son époux ? On semble revenir au siège de Constantinople quand le Turc assiégeait la ville, pour faire disparaître la Chrétienté de ce bout extrême d’Europe et tranquillement, les clercs, dit-on discutaient doctement du sexe des anges, chose qui semblait donc essentielle et terriblement urgente.

Nous n’en sommes sans doute pas encore tout à fait au même point, même en constatant le nombre beaucoup trop important de « territoires perdus de la république » qui sont hélas perdus au profit exclusifs des descendants des assiégeants de Constantinople qui nous mènent aujourd’hui une guerre d’envahissement. Mais le sujet du jour n’est pas celui-ci ! Selon moi, il faut poser la question du travail des parents d’un homme politique d’une autre façon :

Doit-on empêcher une famille de travailler pour et avec ses proches ? C’est bien évidemment une grande stupidité pour de multiples raisons :

N’est-on pas plus efficace avec des gens de confiance ?

N’est-il pas plus simple de se confier à ceux qui partagent déjà beaucoup avec soi ?

Si l’on veut contourner la lettre de cette interdiction, n’existe-t-il pas déjà des ententes croisées entre parlementaires ?

Doit-on passer le temps à contrôler l’application des règles anti-humaines ? Ou ne vaut-il pas mieux appliquer des règles simples et parfaitement admises de chacun comme étant un attribut de l’homme qui cède toujours à ses préférences ?

Il y a, à mon sens une réponse imparable à ce questionnement du travail de madame Pénélope, c’est tout simplement, ici aussi de supprimer l’argent public qui corrompt forcément ce financement.

Laissons libres les politiciens d’utiliser les personnes qu’ils préfèrent du moment que les charges et impôts sont payés, mais que cet argent ne vient pas des contribuables. Il ne peut arriver que de la contribution volontaire des cotisants du parti, ainsi les partis qui savent avoir des adhérents pourront avoir plus d’influence que ceux qui aujourd’hui se fient uniquement à des positions acquises et chèrement défendues au détriment des contribuables peu nombreux qui paient des impôts.

En un mot, en finir avec les financements publics qui deviennent toujours des avantages privés.

J. Ernewein

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