Les « taux plus élevés pour plus longtemps » devraient freiner l’activité économique
La prudence est toujours de mise malgré des fondamentaux relativement solides qui pourraient faire grimper les marchés actions pendant un certain temps. Les marchés s’adaptent tardivement à la réalité d’une inflation persistante et aux taux « plus élevés plus longtemps » qu’elle imposera.En règle générale, l’impact de la politique monétaire se matérialise avec un décalage d’environ 12 mois, ce qui signifie que l’économie devrait bientôt ressentir les effets de la hausse des coûts d’emprunt.Même si nous n’anticipons pas d’événements majeurs ou un effondrement soudain du crédit, les taux de défaut et de sociétés en difficulté augmentent lentement dans certains secteurs. |
Notre stratégie détaillée |
Qu’est-ce qui a changé ? Plus élevés plus longtemps : les marchés obligataires se sont ajustés à l’idée que les taux vont probablement se stabiliser, plutôt que redescendre après avoir atteint des points hauts. Toutefois, les actifs risqués ne reflètent pas encore cette évolution. La BoE est confrontée à un grave problème : L’inflation est trop élevée et le Royaume-Uni risque réellement d’entrer dans une redoutable spirale prix-salaires. |
Qu’est-ce qui n’a pas changé ? Reprise inégale en Chine : les chiffres récents continuent de mettre en évidence la nature inégale de la reprise de la Chine après les confinements liés à la Covid. Résilience économique dans les marchés développés : l’activité économique dans les marchés développés, en particulier aux États-Unis, reste relativement solide et ne ralentit que progressivement |
Que surveillons-nous ? Le narratif des banques centrales : les messages envoyés seront déterminants au cours du second semestre de l’année. L’inflation est encore trop élevée et tant la Fed que la BCE doivent maintenir une politique restrictive, ce qui augmente les risques d’une aggravation de la situation. La BoE tente de reprendre la main et de regagner un peu de crédibilité. |