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Lire entre les lignes de la vision ambitieuse d’Ursula von der Leyen pour l’UE

Trentenaire, c’est le nouveau vingt-sept. Dans son discours annuel sur l’état de l’Union européenne (UE) mercredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a plaidé en faveur de l’élargissement du bloc au-delà des vingt-sept membres. L’équipe d’Europe, a-t-elle dit, travaille à plus de trente ans. L’économie était également une grande priorité. Ursula von der Leyen a parlé du lancement d’une enquête sur les pratiques commerciales déloyales de la Chine, de la réglementation de l’intelligence artificielle (IA) et de la facilitation des affaires en Europe. À moins de trois cents jours des élections européennes, elle a exhorté l’assemblée à « terminer le travail » qu’elle avait commencé et à répondre à « l’appel de l’histoire ».

Ci-dessous, les experts du Conseil atlantique répondent à l’appel de six questions importantes sur ce que le discours révèle sur l’avenir de l’UE.


Comment l’approche de l’UE en matière de politique industrielle et de géopolitique évolue-t-elle (et en particulier vis-à-vis de la Chine)?

Le discours de Von der Leyen sur l’état de l’Union européenne a confirmé que l’UE était une union « géopolitique » dans laquelle l’impact de la politique mondiale résonne dans presque tous les domaines politiques. L’UE d’Ursula von der Leyen vise à se rendre résiliente face aux défis extérieurs, à consolider ses frontières et à assurer le soutien à l’économie. Bien que l’expression « autonomie stratégique » n’ait pas été utilisée, c’était un fil conducteur tout au long du discours. En réponse aux récentes critiques selon lesquelles la législation de l’UE est allée trop loin, elle a appelé à soutenir l’industrie tout au long de la transition verte – « l’avenir de notre industrie des technologies propres doit être fait en Europe » – et a annoncé le lancement d’une enquête antisubventions sur les véhicules électriques chinois.

Alors que les perspectives de croissance économique de l’UE ont récemment été révisées à la baisse (inférieures à 1%), elle s’est concentrée sur la compétitivité, annonçant une initiative dirigée par Mario Draghi, ancien Premier ministre italien, visant à faire « tout ce qu’il faut » pour rendre l’Europe compétitive au niveau mondial. Von der Leyen a également cherché à stimuler les startups européennes en fournissant un accès ouvert aux supercalculateurs européens pour ceux qui développent l’IA, tout en vantant la loi sur l’IA comme une norme mondiale, avant même qu’elle ne soit finalisée.

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