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MARION MARECHAL-L​e Pen: L’AVENIR

 

Marion Maréchal-Le Pen ( née le 10 décembre 1989 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est une femme politique française.
Elle est élue députée de la troisième circonscription de Vaucluse le 17 juin 2012 sous l’étiquette du « Rassemblement Bleu Marine », devenant à 22 ans la plus jeune députée de l’histoire de la République française
Marion Maréchal-Le Pen est la fille de Samuel Maréchal et de Yann Le Pen qui ont divorcé en 2007. Elle porte, à titre d’usage, le nom de famille de son père suivi de celui de sa mère.
Plus notablement, elle est la petite-fille de l’homme politique français Jean-Marie Le Pen, ancien président du Front national, et la nièce de la femme politique française Marine Le Pen qui a succédé à Jean-Marie Le Pen à la tête du parti.
En 2012, elle est étudiante en master de droit public à l’université Paris II Panthéon-Assas. Cependant, elle abandonne ses études pour se consacrer pleinement à sa fonction de députée et en vue de la préparation des élections municipales de 2014.
Contrairement à de nombreux membres du Front national, Marion Le Pen se prononce contre la peine de mort, mais pour une « perpétuité réelle » dans les prisons. Elle souhaite le déremboursement de l’avortement lorsque cette intervention est répétée, et affirme ne pas vouloir « remettre en cause absolument le droit à l’IVG ». En novembre 2012, elle déclare ne pas être d’extrême droite.
Elle dépose, en novembre 2012, un amendement demandant un examen annuel par l’Assemblée du « coût » de l’immigration, reprenant ainsi un vocabulaire assez discuté par les spécialistes.
Elle s’oppose au projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe proposé par le gouvernement Ayrault et défile dans les rues de Paris les dimanche 13 janvier et 24 mars 2013, entourée de nombreux cadres du parti et de sympathisants, mais sans Marine Le Pen.
 
En 2008, elle adhère au Front national, apparaissant par la suite en marge d’un conseil national du Front national de la jeunesse (FNJ) le 14 novembre 2009 au siège du Front national à Nanterre.

Lors des élections législatives françaises de 2012, elle se présente dans la troisième circonscription de Vaucluse. Son grand-père, Jean-Marie Le Pen, a vivement souhaité sa candidature car il jugeait que la circonscription était gagnable et qu’il fallait « marquer le coup pour effacer l’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras dans laquelle le FN avait été indirectement accusé ».
Le 10 juin 2012, elle arrive en tête du premier tour avec 34,65 % des suffrages exprimés, en ballottage avec le député sortant Jean-Michel Ferrand (30,03 %) et la socialiste Catherine Arkilovitch (21,98 %). Cette dernière se maintient en dépit de la consigne du Parti socialiste. Le 17 juin, au second tour, Marion Maréchal-Le Pen devient députée de la 3e circonscription de Vaucluse avec 42,09 % des voix dans une « triangulaire » face aux candidats de l’UMP (35,82 %) et du PS (22,08 %). Son suppléant est Hervé de Lépinau, le vice-président de la Ligue du Sud (LDS).
Elle est alors la seule députée encartée au Front national. Lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale, le 26 juin 2012, elle est secrétaire de séance en tant que benjamine des députés. À l’Assemblée nationale, elle siège en tant que députée non-inscrite. Elle est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
Marion Maréchal-Le Pen s’est rendue à Moscou en Russie le jour de son 23e anniversaire le 10 décembre 2012 lors d’un forum organisé par la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Elle a ensuite été reçue par le président du Parlement. Elle s’est également rendue à Berlin au Reichstag le 22 janvier 2013 à l’occasion des 50 ans du Traité de l’Élysée pour une rencontre entre les députés français et les députés allemands.
Elle ne souhaite pas se présenter aux élections municipales de 2014, mais n’exclut pas de figurer dans la liste d’une commune du Vaucluse ou encore de présider les comités de soutien aux listes présentées dans ce même département. Elle est prête à faire des « alliances de circonstance » avec aussi bien la droite que la gauche[
Elle débute en politique lors de l’élection municipale du 9 mars 2008, à Saint-Cloud sur la liste FN qui obtient 6,3 % des voix.
Elle figure à nouveau lors des élections régionales de 2010, en deuxième position sur la liste du Front national dans les Yvelines : elle explique alors y « faire ses classes » et se déclare, à l’époque, proche de sa tante Marine Le Pen, qui n’est pas encore à la tête du Front national. Sa liste, menée en région Île-de-France par Marie-Christine Arnautu, est battue au premier tour avec un score de 8,83 %.
 

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