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MARSEILLE: LES JARDINS DE LA LIBERTE

 

 

Une idée créative issue du Off de Marseille 2013, Yes we camp a pris son envol pour se développer en projet associatif indépendant.
Cette association autonome a souhaité la mise en place d’un jardin participatif afin de végétaliser le site du camping. Des jardiniers urbains, œuvrant habituellement dans l’ombre, appelés à se joindre au projet ont permis de donner vie au jardin du camping, ils nous démontrent qu’il suffit d’unir les savoirs et les bonnes volontés pour créer de la beauté dans des lieux parfois laissés à l’abandon par les pouvoirs publics.
Ces citoyens sensibilisent à la réimplantation de la nature en ville qui permet avec du temps et de la ténacité de recréer un lien social qui change la vie des habitants.

L’art de vivre mieux ensemble, au cœur de la cité Phocéenne est l’affaire de tous, ici loin des caméras avec l’autorisation d’occupation du territoire délivré par le Port Autonome Marseille Fo sur-Mer à l’association Yes we camp qui accueille les campeurs désireux de résider temporairement dans la ville le temps des festivités officielles ou officieuses, offre un espace de cultures innovantes dans un lieu de vie respectueux de l’environnement à l’image de ses plantations de cannes de Provence, procédé expérimental pour la phyto épuration permettant de rejeter les eaux usées inexploitées à la mer sans pollution.
Le potager collectif produit des légumes et herbes aromatiques variés, issus d’une culture hors-sol développée dans d’ancien fût à olives surprenantes recyclées et transformées pour une sub-irrigation.
Cette technique ancienne de bac à double fond est propice au jardinage urbain ; un coup de pouce de Raphaël Caillens et l’association Da Zein qui a offert les pots bleus recyclés dans les premiers temps pour décorer les trottoirs de quartier comme la Cabucelle aura suffi pour fédérer les bonnes volontés et matérialiser le projet. Sébastien Hebray, ancien de la formation de l’École nationale supérieure de paysage bénévole évoquera les donateurs
 
La vraie question posée par une des instigatrices du projet : Lisa George, artiste qui soutient les jardins urbains nés d’initiatives d’habitants, ou associations de quartier Marseillais commencent les jardins du boulevard Leccia à la belle de Mai, la passerelle verte du côté de la plaine ou encore plus belle la rue, est de savoir comment la nature en ville peut être une source d’inspiration ?
Côté Noailles les habitants se souviennent de la transformation de la rue de l’Arc, côté Belsunce la rue du Baignoir, laissent admirer que des fleurs puissent inspirer le respect et redonner de la couleur dans la grisaille du bitume.
Les citoyens Marseillais seront heureux d’apprendre que les plantes du camping 2013 seront dispersées dans les rues du centre-ville, notamment autour de la gare vers les Réformés, elles sauront sans doute chouchouter : parce que oui elles le valent

Marseille plus verte, plus belle, où l’on se sent plus libre d’investir sa propre rue c’est peut être celle d’initiative comme les jardins urbains ou encore ces ruches cheminées qui permettent de faire du parrainage de ruches et de sensibiliser à la production du miel et la protection des abeilles. Marseille comme on l’aime, c’est aussi la ville au mille contradictions où les aménagements ne font pas souvent l’unanimité surtout quand il s’agit de couper des arbres centenaires comme sur le site pourtant apprécié des touristes du parc Longchamp ; mais j’ai rêvé de Marseille comme les tous les Marseillais qui l’aime, alors revenons à nos cultures, les artistes commencent même à faire parler les plantes ici !

Serait-ce encore une galéjade ? Pas sûre la Capitale cette année on y descend pas pour rien : petit conseil pour le live il faut aller voir ça à l’Estaque…

AT

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