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Microsoft, le challenge d’un géant vers la négativité carbone

Davos sera vert cette année et les patrons seront beaucoup à y aller de leur annonce pour aider à la protection de la planète. Et même parmi les GAFAM. Microsoft est allé de l’avant, en dévoilant la semaine dernière, vouloir aller vers la neutralité carbone.

Qu’est-ce que cela signifie ?
Des investissements massifs d’abord, dans les nouvelles technologies puisque c’est le secteur de Microsoft. Un fonds d’un milliard de dollars sera donc consacré à l’innovation et la préservation du climat (Microsoft réalise 124 milliards de dollars de recettes annuelles).

« Pour résoudre cette crise, nous aurons besoin des nouvelles technologies ». La phrase est signée de Satya Nadella qui avait pris la suite de l’emblématique Bill Gates.

 

Ensuite, en réduisant son impact carbone. L’activité de Microsoft, comme chaque entreprise, comme chaque humain, a une empreinte carbone que l’on mesure en quantité de carbone émise. Microsoft se donne l’objectif d’aller plus loin que la neutralité carbone, c’est-à-dire de compenser plus qu’il n’émet de carbone.

Les serveurs et les immeubles de bureaux devront tous être alimentés en énergies renouvelables. A l’intérieur de l’entreprise a été instaurée une taxe carbone. C’est-à-dire que chacune des divisions paie en interne une taxe selon la quantité de carbone non seulement qu’elles émettent elles-mêmes, mais dont elles sont responsables à travers des fournisseurs qu’elles utilisent, ce qui incitent à sélectionner les sous-traitants les plus vertueux. Même si cela reste dans l’entreprise, c’est évidemment symbolique.

« Etre neutre n’est pas assez pour les besoins du monde » conclut le président de Microsoft, Brad Smith. Ce n’est pas parce qu’on pèse 1000 milliards de dollars en bourse qu’on ne doit pas penser vert.

Claire Haussman

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