Migrants en Libye: comment faciliter les retours et lutter contre le trafic de migrants?
Les mauvais traitements infligés aux migrants et réfugiés en Libye ainsi que les dispositions prises pour leur réinstallation ou leur retour seront au centre d’un débat avec le HCR à 15h.
Les solutions pour mettre fin au mauvais traitement des migrants et réfugiés en Libye, le point de départ d’environ 90% des personnes traversant la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, seront abordées par les députés des commissions des libertés civiles et des affaires étrangères, les membres de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb ainsi que par des représentants du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de la Commission européenne et du Service européen pour l’action extérieure.
Suite à plusieurs articles dans les médias sur le fait que des migrants ont été victimes d’esclavage commercial en Libye, l’Union européenne et l’Union africaine, avec l’ONU, ont décidé en novembre 2017 de mettre en place un groupe de travail pour sauver et protéger des vies tout au long des routes migratoires africaines et, en particulier en Libye, accélérant les retours volontaires assistés vers le pays d’origine et la réinstallation de ceux nécessitant une protection internationale.
La lutte contre le trafic de migrants et des retours plus faciles vers le pays d’origine sont des priorités pour l’UE.
Au cours des derniers mois, on a constaté une réduction du nombre d’arrivées en Europe et du nombre de décès en mer, mais l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu’il y a encore près de 800 000 migrants en situation irrégulière en Libye, et nombre d’entre eux sont dans des centres de détention dans des conditions effroyables.