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MOINS DE GASPILLAGE, MOINS D’IMPOTS

 

 

 

 

 

 

Une évidence, développée cependant par les quatre invités de cette émission.
L’un d’eux, M. Jean-Baptiste Léon, rédacteur en chef des dossiers du contribuable, à qui l’on demandait des exemples du gaspillage public, citait celui du voyage du Maire d’Aubagne et de son collaborateur à New-York pour « participer », à l’ONU, à la discussion portant sur la révision du traité des armes nucléaires et il rapportait l’action de notre association, visant, et l’obtenant, l’annulation de la décision qui avait autorisé et financé ce voyage.
Monsieur Christian Saint-Etienne, économiste, faisait sourire les invités et le maitre de céans en fin d’émission, en rappelant cet exemple.
Le dessinateur Miège avait fait naguère un dessin humoristique, dans lequel le maire d’Aubagne se trouvait sans voix, entre deux représentants de pays, détenteurs ou futurs détenteurs de la bombe thermonucléaire, qui s’inquiétaient de savoir si les santons aubagnais ne cachaient pas des armes de destruction massive.
Mais il existe une suite, encore génératrice de gaspillage. La ville d’Aubagne a fait appel (imprudemment ?) du jugement du TA qui nous donnait raison au sujet de l’illégalité de ce voyage à New York. Ainsi, il ne s’agit plus de la somme « modique » de 4.500 € citée dans l’émission, mais de sommes qui atteindront probablement les 50.000 €, sachant que pour représenter la ville dans la seule première instance, il en a couté à la ville la somme de 9.508 € de frais d’un avocat parisien.
Par ailleurs, la ville semble avoir une dilection certaine pour les prétoires. Ainsi, devant le refus de communication de « documents consultables de plein droit », nous avons obtenu la remise de ces documents quelques jours après la signification, faite à la ville par le tribunal administratif, du dépôt de notre recours. Toutefois, nous avons maintenu notre recours, car nous avions sollicité le concours d’un avocat, ce qui implique que la partie perdante (la ville d’Aubagne) nous dédommage en vertu de l’article L -761-1. La leçon a déjà servi : la ville et l’agglo respectent désormais nos droits à communication dans les délais prévus par la loi.
Mais que de frais faits en notre nom !
 

 
 

 

D’après Gabriel LEVY

 

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