
Qu’est ce qu’être libéral en France?
Le libéral est celui qui croit qu’une société libre est le fruit d’un combat permanent.
Le libéral est celui qui croit que l’intérêt de la collectivité, l’intérêt du pays, l’intérêt des plus pauvres, l’intérêt des générations futures, etc. ne justifie pas qu’on porte atteinte à sa liberté.
Le libéral est celui qui croit qu’une société libre nécessite constamment de faire preuve de courage,… c’est-à-dire :
le courage de penser par soi-même et, potentiellement, contre les autres ;
le courage de s’exprimer, même si ce que l’on affirme en indispose certains ;
le courage d’agir plutôt que de se plaindre.
Le libéral est celui qui ne se laisse pas intimider par l’opinion dominante et qui, face aux modes intellectuelles, refuse de se laisser manipuler par une minorité active qui prétend s’exprimer au nom de la volonté du peuple.
Le libéral est celui qui croit qu’il faut tolérer et protéger l’expression des opinions minoritaires, même lorsque ces dernières s’opposent à la liberté.
Le libéral est celui qui croit que tout peut être critiqué, en ce compris le libéralisme.
Le libéral est celui qui croit que l’existence de critiques n’est possible que dans une société libre et qu’elle constitue un moteur pour l’innovation et le progrès.
Le libéral est celui qui croit que la diversité est indispensable au maintien d’une société libre et est – paradoxalement – attaché au maintien d’autres partis politiques opposés aux idées qu’il défend.
skyrl
Correction de mon commentaire publié sans relecture:
Le démocrate est celui qui croit qu’une société libre est le fruit de la liberté, l’égalité et surtout de la fraternité.
Le démocrate est celui qui croit que l’intérêt de la collectivité, l’intérêt du pays, l’intérêt des plus pauvres, l’intérêt des générations futures, etc. justifie qu’on organise le droit pour que les plus forts n’oppriment pas les plus faibles.
Le démocrate est celui qui croit qu’une société libre nécessite constamment de faire preuve de courage,… c’est-à-dire :
le courage d’écouter les autres et de tenir compte de leur propos pour réflechir ;
le courage de penser par soi-même et, potentiellement, contre les autres ;
le courage de s’exprimer, même si ce que l’on affirme en indispose certains ;
le courage d’agir pour soi, lorsqu’on en a la force – le courage d’agir pour tous, lorsqu’on en a l’amour.
Le démocrate est celui qui ne se laisse pas intimider par l’opinion dominante et qui, face au libéralisme des moeurs, de l’économie, de la finance et au relativisme, refuse de se laisser manipuler par une oligarchie active qui prétend réguler au nom de la volonté du peuple.
Le démocrate est celui qui croit qu’il faut écouter et protéger l’expression des opinions minoritaires, et les prendre en compte dans tous les cas qui ne remettent pas en cause la qualité et le bonheur de vivre de la majorité du peuple.
Le démocrate est celui qui croit que tout peut être critiqué, et ce tout comme le libéral, y compris la démocratie.
Le démocrate est celui qui croit que l’existence de critiques n’est possible que dans une société démocratique, et qu’elle constitue un moteur pour la création, la qualité de vie et l’amour entre les hommes et les peuples.
Le démocrate est celui qui croit que la diversité est indispensable au maintien d’une société libre et, résolu qu’il y aura toujours des partis défendant les puissants, est attaché à l’idée que naissent surtout nombre de partis portant les idées des plus faibles.
Je rajouterai :
Le démocrate n’est pas contre le libéral, il porte en lui la liberté. On peut être démocrate et libéral
Ceux qui se nomment « libéraux » sont des opprimés non de la démocratie mais de l’oligarchie. Ils croient naïvement dans la loi du plus fort, et ne comprennent pas qu’il seront demain les faibles d’un autre. Alors ils réclameront l’aide de ceux qu’avant ils méprisaient.
Le libéraliste convaincu, et qui est notre ennemi commun, lui par contre croît dans la loi du plus fort car il es le plus fort, et ronge la démocratie en supprimant l’égalité et la fraternité au seul profit du principe de liberté. La démocratie est la seule chose qui sauvent les libéraux des libéralistes.
candide lucide
je n’ai jamais lu autant d’absurdité…
copier/coller :
« Ceux qui se nomment « libéraux » sont des opprimés non de la démocratie mais de l’oligarchie. Ils croient naïvement dans la loi du plus fort, et ne comprennent pas qu’il seront demain les faibles d’un autre. Alors ils réclameront l’aide de ceux qu’avant ils méprisaient. »….
Je ne m’étonne pas en lisant ça, qu’on en soit là où on en est à devoir choisir entre un âne et une mule…
Il serait temps pour certain d’aller sur le site de Dantou.fr et lire : « le libéralisme pour les nuls »… autant parler en sachant de quoi on parle.
Franchement… la loi du plus fort !!!!! n’impmorte quoi
skyrl
@candidelucide
Aucune absurdité, c’est une question de définition.
Je vous accorde que je n’y suis pas allé avec des pincettes, mais le texte auquel je réagissais ne brillait pas non plus par sa délicatesse.
Pour un libéral, il fait référence naturel au courant libéraliste pluri-centennaire, Bastiat, etc. Il intègrera dans son corpus parfois Hayek, l’école autrichienne et d’autres néo-libéraux… selon un autre libéral, le premier deviendra ultra-libéral ou non, tout dépend jusqu’où il va.
Les mots changent et aujourd’hui pour le non connaisseur, le terme « libéral » et « libéralisme » ont mauvaise presse, et se confondend avec l’ultra-libéralisme.
Le libéralisme est une belle utopie (comme le socialisme…), mais la preuve est faite qu’hélàs il a amené le conservatisme à dominer sur le socialisme. Ainsi la production du droit a été transformée par les plus forts à leur profit (oligarques, tiers-état), et non en représentant le peuple souverain.
C’est là où démocratie, fraternité, égalité et paradoxalement liberté ont trinqués et trinquent toujours. Les partisans de la main invisible continuent à maugréer : ça ne marche pas car il y a encore trop d’état ! Moi je pense qu’au contraire l’ultra-libéralisme marche, au profit de ceux qui dépècent l’état sans que personne n’y comprenne rien.
Il est peut-être trop tôt, tout simplement. Je pense que le bon sens est qu’on n’avancera pas sans un minimum de socialisme et de conservatisme, tant les disparités sociales et les traditions ont la vie dure.
Le libéralisme pour être bien compris s’honorerait d’expliquer en quoi il ne peut être le fait que d’un rapport de force entre l’état et TOUT le peuple, et non quelques conservateurs bien nourris qui en veulent toujours plus.
Il s’honorerait de défendre en premier lieu la démocratie, il s’honorerait de comprendre que le libéralisme n’est possible qu’en ayant des garde-fous très puissant pour éviter qu’il ne soit usurper, sémantiquement comme instrumentalement par les ennemis des sociétés ouvertes.
C’est ce qu’est en train de faire le parti pirate, chose que n’a jamais réussi DL ou le PLD.
Bien à vous.
Anonyme
4.5
Anonyme
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