Mulcair change de position au sujet des débats
Pour compliquer encore les choses, M. Mulcair s’était engagé à participer à un nombre égal de débats en français et en anglais. Aujourd’hui, M. Mulcair a accepté “en principe”un débat en français et trois en anglais, et sème la confusion parmi le public.
Ceci contraste vivement avec les déclarations passées :
« Les conservateurs et le NPD veulent plusieurs débats. » (Huffington Post, 25 février 2015)
« Nous voulons que le plus grand nombre possible de Canadiens voit Mulcair présenter les plans du NPD. » (George Soule, porte-parole du NPD, CBC News, 24 mai 2015)
« Je suis un grand amateur de débats, comme vous l’aurez probablement remarqué. J’aime les joutes oratoires d’un débat animé. Le plus ouvert, le mieux. Et, franchement, s’il devait y avoir un débat des chefs chaque semaine de la prochaine campagne électorale, je ferai des pieds et des mains pour y participer. J’aimerais vraiment ça. Je crois qu’il devrait y avoir beaucoup de débats. » (Thomas Mulcair, 25 février 2015)
Plus particulièrement sur « Place au débat » axé sur les femmes et les filles :
« Je me suis déjà inscrit. Je crois être le seul chef d’un parti reconnu au Parlement à avoir dit qu’il est intéressé à participer à un débat axé sur les enjeux qui affectent les femmes. Le dernier remonte aux élections de 1984 entre MM. Mulroney et Turner. Je souhaite avoir un débat spécifique sur les enjeux propres aux femmes. » (Thomas Mulcair, 25 février 2015)
M. Mulcair a poursuivi : « Au fond, j’aimerais voir un débat spécifique sur les questions environnementales. C’est quelque chose qui, pour moi, est extrêmement important. Alors, pourquoi pas? Prenons le temps d’avoir des débats approfondis entre les chefs de partis et j’ai hâte à ça. J’aime les débats. » (Thomas Mulcair, 25 février 2015)
La nouvelle position de M. Mulcair sur les débats vient allonger la liste de ses promesses contradictoires. Les Canadiennes et les Canadiens devraient se demander si le double discours de M. Mulcair au sujet de la participation aux débats est le résultat des critiques accrues concernant ses voltes-faces sur les politiques principales, dont l’unité nationale et un « salaire minimum national » :
Sur l’unité nationale : « Le temps est venu pour une réponse claire, dans les deux langues, de la part de M. Mulcair » (National Post, 7 août 2015)
Sur le mirage néo-démocrate d’un « salaire minimum national » : « Les gens qui ont mieux à faire de leur temps que d’analyser les détails de ce que dit un chef pendant un débat, ou de les googler, peuvent être excusés de sortir confus par ce que propose le NPD » (Ottawa Citizen, 8 août 2015)
Justin Trudeau est le seul candidat au poste de premier ministre à avoir un plan pour changer ensemble, faire croître l’économie, créer de la croissance pour la classe moyenne et faire du Canada un pays uni.
Le plan libéral :
- nous donnerons plus d’argent aux familles pour les aider à assumer les frais coûteux inhérents à élever leurs enfants;
- nous baisserons les impôts de la classe moyenne pour que les Canadiennes et les Canadiens retirent plus de leur chèque de paie;
- nous annulerons la mesure de fractionnement du revenu, dont seulement une minorité de familles tire profit, et d’autres allégements fiscaux et avantages instaurés par M. Harper pour les riches.
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