
Narcotrafic et blanchiment à Paris : Pierre-Yves Bournazel sonne l’alerte et fait des propositions fortes.
Alors que dans quelques semaines, l’Assemblée nationale examinera la loi sur le narcotrafic, de plus en plus de réseaux criminels détournent des commerces de proximité pour blanchir de l’argent dans la capitale. Pierre-Yves Bournazel publie aujourd’hui dans le Figaro une tribune contre ce fléau et fait des propositions fortes pour mettre à mal cette économie souterraine et protéger les habitants.

Cette tribune fait écho aux récents propos du Préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez. Le 20 février dernier, auditionné devant la commission d’enquête du Sénat sur la lutte contre la délinquance financière, le préfet de police de Paris a dressé un constat accablant : “À Paris et en Seine-Saint-Denis, ce sont des rues entières qui sont dédiées au blanchiment d’argent.”
Face à cette réalité alarmante, Pierre-Yves Bournazel propose un double front d’actions :
Une modification législative ambitieuse pour renforcer les enquêtes et donner aux municipalités un pouvoir accru de fermeture administrative.
Un plan d’urgence municipal dans le nord-est de Paris pour couper les flux financiers des mafias, notamment en réorientant la politique de préemption des logements vers les commerces et en renforçant le contrôle des locaux commerciaux appartenant aux bailleurs sociaux.
“Nous devons frapper les mafias au porte-monnaie et tarir la source de leur argent blanchi. La Ville de Paris doit cibler certains quartiers en priorité. (…) Ce combat contre les mafias se gagnera par K.O ou ne se gagnera pas. Paris ne peut pas rester un terrain de jeu pour les réseaux criminels qui exploitent, blanchissent ou prospèrent sur l’illégalité” écrit Pierre-Yves Bournazel dans sa tribune.