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Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs, chers amis
 
Je veux vous dire combien je suis honorée, de l’occasion qui m’est donnée d’être à la tribune, et qu’il est toujours agréable d’être parmi vous, à Taverny.
Chère Florence, je profite de cet instant pour t’assurer de mon amitié et de mon admiration pour ton engagement au service de nos concitoyens. Il y a 2 ans, lors des élections municipales, dans cette ville, j’exprimais mon soutien à la candidature du changement, à la candidature de l’énergie, à la volonté de servir sa ville avec passion.
Et bien 2 ans après, nous devons faire un choix sur ces mêmes exigences mais nous devons le faire pour la France et nous devons le faire avec gravité.
Pour moi, ce choix c’est celui des valeurs et de la liberté. J’ai toujours fondé mon engagement politique sur ces deux principes, auxquels j’ajoute le sens de l’effort et la persévérance.
Il prend aussi racine dans la solidarité, dans l’humanisme et je conserve toujours la liberté comme perspective : liberté politique, liberté économique et liberté sociale.
La liberté politique qui fonde nos démocraties, c’est la liberté de choisir. C’est d’ailleurs le sens de cette primaire de la droite et du centre, rappelant que, si l’on pense tous la même chose, alors, c’est que nous ne pensons plus rien.
En 1995 Jacques Chirac parlait de la fracture sociale, 20 ans plus tard nous pouvons ajouter la fracture politique.
Face aux dangers des multiples radicalisations, l’impérieuse nécessité est de nous rassembler, pour défendre fermement nos valeurs républicaines. L’union de nos forces a fait ses preuves à l’occasion des dernières élections municipales, départementales et régionales. Il nous faut persévérer.
Comme le disait Henri Ford :« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite » .
Notre premier travail, notre première obligation c’est de redonner la confiance aux Français.
Toute catégorie confondue, la France compte 6,5 millions de chômeurs. Chaque jour la France dépense 230 millions d’euros qu’elle n’a pas et emprunte 800 millions d’euros pour faire face à l’accroissement de la dette publique qui s’élève à 2100 milliards soit plus de 95% de notre PIB.
Mesdames et Messieurs, écoutez bien, chaque seconde qui passe, la France accroît sa dette de 2665 euros !! OUI La France est bien en situation d’extrême d’urgence !
Face à cela, il nous faut une candidature de détermination, pour permettre à notre pays de retrouver ses marges de manœuvres. Retrouver la voie de l’emploi, de la création, de l’innovation, la possibilité d’inventer les nouvelles formes de travail, en un mot libérer l’énergie des Français.
J’ai parlé des multiples radicalisations qui menacent notre liberté sociale et nos valeurs. Il est urgent de redonner à l’État son autorité qui est la seule garantie de l’intérêt général.
Pouvons-nous admettre que tant des décisions pénales ne soient pas appliquées ? Devons-nous accepter que les principes de la laïcité soient remis en cause au nom du fondamentalisme religieux ? Avons-nous à subir l’intransigeance des corporatismes qui refusent de s’adapter ? Qui bloquent notre liberté d’aller et venir ? Qui laissent notre capitale, Paris !! au spectacle désolant des ordures ménagères qui s’amoncellent, en plein événement international de l’Euro ?
Je le dis avec gravité aujourd’hui, et je le dis sans hésitation, en mémoire des croix blanches  de Verdun, en hommage à tous ceux qui risquent leur vie chaque jour pour protéger et défendre notre pays, aux victime de la barbarie :
Notre drapeau n’est pas noir !
Notre drapeau n’est pas rouge !
Il contient trois couleurs et ses piliers sont la liberté, l’égalité, la fraternité.
Il nous faudra aussi lutter contre le cancer de l’exclusion. Il est indigne de la 6e puissance économique mondiale de voir son taux de pauvreté augmenter touchant les personnes âgées, les jeunes, les familles monoparentales et menaçant chaque jour davantage les classes moyennes. Il est temps que chacun puisse croire en sa chance, en son mérite, et qu’il soit fier de vivre dans un pays qui ne déterminera pas son avenir en raison de ses origines sociales ou culturelles.
 L’éducation de notre jeunesse est une espérance, c’est une promesse d’avenir. Elle ne doit plus être bradée et pour cela il ne faudra rien lâcher.
Il n’y a pas de nation sans communauté de destin et la France conserve des ressources immenses, présente par sa souveraineté sur l’ensemble des océans. Nous avons des chercheurs de renommée mondiale, des entreprises de pointe et la francophonie est un espace d’influence qui demeure vivant. Avec nos partenaires européens, nous pouvons, et nous avons le devoir, de préparer un autre avenir.
Mesdames et Messieurs, les défis sont immenses mais la France est un grand pays et les français forment un grand peuple, il faudra à leur tête un homme qui sache gravir les sommets et négocier les virages, un homme engagé à servir notre pays avec passion, rassemblant autour de lui, avec confiance, les énergies nouvelles,
Cet homme c’est François Fillon.