Noël à Belle-Ile-en-mer : la liberté de se perdre
Dès l’embarquement en port de Quiberon, le « charme » de Belle-Ile agit sur ses visiteurs : elle ne s’offre, dans toute sa splendeur, qu’à ceux qui fendent les flots laissant sur le continent ce qu’ils croient savoir de la terre, de la mer et ce qui les préoccupe au quotidien. Car visiter Belle-Ile ne suffit pas pour en saisir toute la beauté contrastée. Il faut la vivre !
Séparée du continent et comme le dirait les bellilois « de la France » par 15 kilomètres, s’étendant sur 20 kilomètres et large de 9 kilomètres, la plus grande île bretonne, mérite sa renommée. Ses 5563 habitants à l’année, répartis dans les quatre communes (Bangor, Locmaria, Sauzon, Le Palais), sont conscients de leur privilège.
Tombés sous le charme de ses airs atypiques et sauvages, les touristes ne se pressent pas uniquement pour longer ses plages de sable blond et fin mais bien tout au long de l’année pour apprécier le changement de saisons. Les vues ne sont jamais tout à fait les mêmes, et on y trouve toujours quelque chose à découvrir, repartant, chaque fois plus, avec des yeux d’enfants émerveillés.
Le visiteur inexpérimenté pourrait se trouver perdu face à la contrainte de l’absence d’une signalétique extensive, celle-ci ne se fondrait pas dans le paysage différent de Belle-IIe, dont la beauté naturelle est préservée par ce choix. Mais que le visiteur ne s’angoisse pas, car c’est une occasion de rencontrer ; l’habitant renseignera le touriste perdu.
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