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À la clôture du dépôt des candidatures, nous observons que le front républicain a pu s’organiser parmi la classe politique. Nombre de désistements ont eu lieu de part et d’autre de l’échiquier politique pour faire barrage au RN. Je salue le courage de ces candidats qualifiés au deuxième tour, arrivés 3eme, parfois 2eme, et qui font le choix en leur âme et conscience de se retirer. Mais rien n’est gagné. Car c’est bien la mobilisation de l’électorat qui fera la différence dimanche prochain, et l’appel massif des élus et organisations à soutenir les candidatures de l’arc républicain toujours en lice.

Or certains le font du bout des lèvres, comme ces LR qui, n’ayant plus de candidature en propre, prennent ainsi le risque d’être associés au LR-RN de Ciotti qui est toujours, rappelons-le, Président des Républicains.

Oui, nous devons préparer une coalition. Et toutes les formations de l’arc républicain doivent y participer sans chercher à dénoncer de prétendues alliances suspectes. Les coalitions n’ont rien d’inhabituel, ni rien de suspect dans l’immense majorité des grandes démocraties, à commencer par celles de nos voisins européens. 

Au travers de ses tumultes et par la force des choses, la coalition devra s’imposer si nous ne voulons pas tomber dans le chaos. En 2017, Emmanuel Macron avait réussi à faire travailler des ministres de droite comme de gauche au sein d’un même gouvernement. En 2024, la recomposition parlementaire devra y parvenir d’elle-même, sans Emmanuel Macron.

Candidate Renaissance de la troisième circonscription de l’Ain