Vudailleurs.com

La question se pose : est-il vraiment prudent d’aller dans un institut, salon de massage ou spa pour profiter d’un massage en ces temps d’épidémie. On le sait, ce virus se propage par les microgouttelettes, directement en provenance de la bouche de quelqu’un ou à travers un contact avec les mains. On nous recommande une distanciation sociale pour se protéger.

Est-ce que tout cela n’est pas contradictoire avec un massage traditionnel ?

Répondons à cette bonne question par une autre question. Est-il possible d’être accueilli(e) dans un institut pour recevoir un massage californien ou suédois en toute sécurité ? Que faudrait-il mettre en place pour ne prendre aucun risque ?
Tout d’abord les masques. Cette mesure barrière s’est progressivement imposée comme très efficace pour la protection contre le virus. Il faut donc venir à l’institut avec votre masque. Vous le porterez pendant toute la durée du massage. De même, votre masseuse experte portera aussi un masque haute protection. Idem pour la désinfection des mains. Par ailleurs, pour votre sécurité et pour nous protéger au maximum du coronavirus, tous les appareils qui seront utilisés pour les soins ainsi que toutes les surfaces qui auraient pu être touchées sont désinfectés avec de la javel : le produit ultime.

Pas d’inquiétude donc, mais la question se pose avec plus de pertinence quand on sait que certains lieux de massage sont en fait des lieux de prostitution déguisés ! On sait que les prestations réalisées dans certains établissements comprennent des actes de nature sexuelle. Les massages peuvent être pratiqués en totale nudité avec des « finitions manuelles » pour le dire autrement : des masturbations tarifées, vendues 50 euros et interdites évidemment par la loi.

Il existe qui plus est, des massages naturistes, appelés « body body » : la pratique consiste à ce que la masseuse s’allonge sur son client, nue, et le masse avec son corps.

Alors, massages chinois, thaï, tantrique, naturiste, mais aussi massages érotiques individuels ou en couple : c’est non !

Hélène Samson