Placements : votre PEL est-il en danger ?
Mort aux PEL ! Tel est le leitmotiv de vos banques, ces derniers mois, à en croire le flot de questions de lecteurs reçues à ce sujet. Ont-elles le droit de clôturer vos plans épargne logement ? Jouent-elles avec les limites de la réglementation ?
Le but premier du Plan d’Épargne Logement (PEL) est d’épargner de l’argent en vue de faciliter l’achat d’une résidence principale ou de réaliser des travaux. Son taux était auparavant très intéressant au regard de ceux ouverts récemment. Le plan d’épargne logement ou PEL, détenu par un Français sur cinq, fait partie de ces placements un peu passe-partout mais de confiance. A l’image du Livret A , autre placement favori des Français, le support d’épargne de précaution réglementée jouit d’une image toujours positive auprès des ménages de tous les âges et catégories sociales.
Aujourd’hui, les institutions bancaires estiment aujourd’hui que l’ancien taux est bien trop élevé et devrait être aligné sur celui en vigueur actuellement.
Les banques montent au créneau
Si François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France dénonce ce déséquilibre depuis des années, la fédération bancaire française (FBF) ainsi que les banques de détail viennent renchérir le débat en indiquant que ce placement d’épargne est bien trop coûteux et, qui plus est, souvent détourné de sa vocation première. De ce fait, les anciens PEL sont estimés trop rentables pour leurs détenteurs, notamment en cette période complexe.
La crise sanitaire a ébranlé l’économie française. Dans son rapport annuel de 2020 publié le 7 septembre dernier, l’OER indique que le taux mirobolant des anciens PEL pèse sur l’économie française vacillante.