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PLUS D’ UN MILLIER DE KILOMETRES A VELO POUR DEMANDER LA REDUCTION DES DEPENSES PUBLIQUES

 

Christian Rincon, citoyen au chômage, est parti de Toulon pour rejoindre Bruxelles à vélo afin de demander une réforme profonde de la fonction publique française. Voici son témoignage.

 

 

« Je m’intéresse depuis des années aux abus de la fonction publique. J’ai commencé mon combat il y a des années en envoyant des courriers à droite à gauche, au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et même au Pape et à Barack Obama. Je n’ai jamais reçu la moindre réponse.

Rien n’avance ! Le gouvernement Sarkozy avait entamé la politique de suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite mais cela ne bouge pas beaucoup plus.

On voit toujours la fonction publique en grève en Ile-de-France, surtout les transports et personne ne dit rien… C’est plus possible ! Le gouvernement actuel augmente les impôts, les taxes et le nombre de fonctionnaires, ce qui n’arrange rien.

De plus les syndicats de la fonction publique refusent une réforme de leur retraite « sinon c’est la guerre », a déclaré l’un d’entre eux. Ceux-ci sont tranquilles avec le gouvernement. Mais s’ils veulent la guerre, ils ne seront pas face au gouvernement mais face aux Français, alors ils raseront les murs ! Les policiers se font caillasser pour les autres mais si tous les fonctionnaires portaient un uniforme, il y aurait des morts à tous les coins de rues…

Je suis donc parti début juin de la région toulonnaise à vélo pour rencontrer les fonctionnaires de Bruxelles. J’y suis arrivé le 18 juin. J’ai été reçu par un membre de l’administration. Et nous avons parlé de l’Allemagne. Ce pays a une population de 80 millions de personnes et dispose de 4,5 millions de fonctionnaires. Au nombre d’habitants, si je fais le rapport avec la France, c’est 1,5 million de nos fonctionnaires qui doivent partir.

Il y aussi une question à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse. Combien de personnes, en France, vivent de l’argent public ? Les associations, les centres de formation, les élus… J’ai entendu une député qui ne savait pas quoi faire de sa dotation, alors elle l’a distribuée à 35 associations.

Maintenant que je suis à Paris, j’essaye de rentrer dans les ministères pour faire entendre mon message. J’aimerais leur dire que si rien n’est fait avant la fin de l’année, « ce sera la guerre », pour employer des mots de syndicalistes.

Retrouvez la suite de l’article sur http://www.lecri.fr/

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