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Police de proximité : Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.



En 2012, la Cour des comptes dressait déjà un constat d’échec de plus de quarante ans de politique de la ville. Au fil des gouvernements tous y sont allés de leurs petits dispositifs supposés réduire la fracture sociale au sein des quartiers.
Mise en place dans les années 1970, la politique de la ville, longtemps érigée en solution aux problèmes des banlieues, n’a pas permis de les enrayer mais nos gouvernements successifs s’obstinent, persistent et signent s’enfonçant ainsi dans un déni des réalités qui frise le suicide national.
En effet, sous couvert de mixité sociale nos gouvernants ont laissé s’installer confortablement les loups dans nos quartiers, réduisant « les résidents-moutons » au mieux à partir et laisser le champ libre, au pire à fermer les yeux et à s’adapter aux nouveaux us et coutumes des nouveaux venus et des fraîchement convertis.
Rappelons-nous les termes offensifs de Nicolas Sarkozy alors Ministre de l’Intérieur qui proposer de : « nettoyer au Kärcher cette bande de racailles » propos alors relayés en boucle par les médias offusqués. Qu’en est-il aujourd’hui ? Le gouvernement d’en marche, nous propose d’envoyer au caillassage quelques malheureux policiers afin de rétablir soi-disant l’ordre et l’amour de la République dans ces zones de non-droit.
Si ça n’était pas aussi pathétique voire dramatique, on en sourirait mais le contexte actuel que l’on qualifierait d’insurrectionnel, ne prête pas à rire bien au contraire.
Emmanuel Macron a précisé les contours très flous d’une de ses principales promesses de campagne : la mise en place d’une police de sécurité du quotidien. C’est beau ! C’est du Jupitérien ! Rien de nouveau puisque Lionel Jospin en 1998 avait mis en place une police de proximité, abandonnée ensuite par l’homme au Kärcher Nicolas Sarkozy.
Le Ministre de l’intérieur Gérard Collomb souhaite sa mise en place cette année sans préciser toutefois, les effectifs prévus ni le budget alloué.
Cette pseudo petite révolution, n’est qu’un pétard mouillé qui sera vite séché par la racaille bien organisée qui fourbi actuellement ses armes, le sourire aux lèvres attendant de pied ferme d’en découdre avec des forces de l’ordre qui n’ont, ô malheureux ! Surtout pas le droit de riposter sous peine de poursuite.
Quoi qu’il en soit, cet énième projet pour les banlieues ne permettra pas, n’en déplaise à Gérard Collomb, de se sentir en tranquillité dans nos villes et nos campagnes, IL EST TROP TARD ET VOUS LE SAVEZ BIEN !
Caroline Maurand

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