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Pourquoi les énergies «vertes» ont détruit les emplois en France? Par Olivier Renault

Le gouvernement français, tout comme les autres responsables politiques des pays membres de l’UE, ont mis en place la destruction de la production électrique par l’énergie nucléaire et par l’emploi du charbon. Avec le froid de l’hiver sur l’Europe et l’effet boomerang des sanctions contre le gaz et le pétrole de Russie, leurs décisions politiques montrent leurs effets dévastateurs sur l’économie et l’emploi.

Les mêmes responsables politiques demandent à faire des économies d’énergie et annoncent des coupures de courant. L’utilisation de sources d’énergie «vertes» par les pays de l’UE entraînera la destruction de leur production industrielle, une réduction du nombre d’emplois et une baisse du niveau de vie de la population. Actuellement, l’économie de la France, la survie des ses entreprises, dépendent de la météo. 

Publicité pour l’électricité verte. EDF fait actuellement une campagne publicitaire en montrant une ampoule électrique allumée sur de l’herbe verte: «Avec l’offre Vert Electrique, vous soutenez le développement des énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, solaire)! Concrètement, comment ça marche? Une quantité d’énergie verte équivalente à votre consommation est injectée sur le réseau électrique».

Au même moment, Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron de Gaz de France (GDF), martèle: «Je peux vous le dire, le plan du gouvernement face au risque de coupures d’électricité n’en est pas un». Ce jeudi, Loïk Le Floch-Prigent, a, de nouveau, enfoncé le clou sur CNEWS, «nous avons toujours été indépendants jusqu’à ce que certains nombres de gens arrivent au pouvoir et considèrent que c ‘était négligeable. On a toujours été [un pays] souverain. En 1973, on a eu le problème de la crise de l’OPEP. Ceci a conduit à ce qu’on développe les champs gaziers et pétroliers en mer du Nord et, ensuite, on s’est mis dans le nucléaire et on a toujours été [un pays] souverain, indépendant». Interrogé sur l’hypothèse de coupures d’électricité cet hiver en France, il a déclaré que cela dépendrait de «la météo de cet hiver et de la capacité de l’ensemble EDF-industrie nucléaire à mettre en place des centrales nucléaires qui manquent à l’appel».

La volonté politique écologique détruit l’économie française. Toujours sur CNEWS, Loïk Le Floch-Prigent a indiqué la situation anormale de voir le non-fonctionnement des centrales nucléaires: «Normalement, le 1er janvier de chaque année, toutes les centrales nucléaires sont là, en l’occurrence 56 réacteurs. Là, pour une fois, ce n’est pas le cas». Il dénonce «le retard pris dans les opérations de maintenance de plusieurs sites» et «la peur liée à de la corrosion sous contrainte». Selon lui, cette menace de corrosion n’est «pas du tout» justifiée pour fermer les centrales nucléaires. Pire encore, l’ancien responsable de GDF,  évoquant «des tas de possibilités», accuse le gouvernement français: «On aurait pu ouvrir Flamanville depuis longtemps. De la même façon, on aurait pu faire un programme se demandant comment on pouvait rouvrir Fessenheim»; «Ces possibilités n’ont pas été regardées et par conséquent aujourd’hui le problème qui se pose n’est pas, est-ce qu’on va avoir des coupures ou pas? Mais est-ce qu’on va faire marcher les centrales nucléaires à temps et est-ce qu’il y a un dispositif d’urgence qui a été mis en place par le gouvernement?»

Loïk Le Floch-Prigent pointe le gouvernement français

Loïk Le Floch-Prigent pointe le gouvernement français car il n’y a pas eu de plan d’urgence mis en place. «L’urgence pour le gouvernement, c’est de -rappelant le slogan publicitaire de EDF- dire « vous avez des éoliennes, il faut absolument en faire »», a déploré l’ancien patron de Gaz de France sur CNEWS tout en lançant: «Je suis plus inquiet pour les hivers prochains». En France, un document a été envoyé par le gouvernement aux préfets pour préparer «des coupures d’électricité ciblées et programmées» en cas de forte tension sur le réseau, rappelle le média français. La crainte de ces coupures domine l’actualité car l’utilisation de sources d’énergie «vertes» par les pays de l’UE entraînera la destruction de leur production industrielle, une réduction du nombre d’emplois et une baisse du niveau de vie de la population. 

Destruction de l’industrie, des entreprises et de l’emploi. Sur son Blog, Loïk Le Floch-Prigent dénonce, à cause du «drame actuel», l’augmentation des factures pour l’énergie en France: «Certains industriels doivent signer des contrats d’approvisionnement multipliant par 5 ou 6 leurs factures pour les trois ans qui viennent». Il dénonce la non-volonté politique de réagir rapidement en quittant sa politique idéologique sur les énergies vertes: «Le retour d’expérience, le vade me cum de tout industriel conduit donc à dire qu’il y a eu échec et qu’il faut réaliser le diagnostic de l’échec pour redresser la situation. Force est de constater que c’est ici tout l’inverse qui nous est proposé, on veut réformer sans s’interroger, on ne se donne donc aucune chance de réussir!» Plus loin, il accuse: «Tout d’abord depuis plus de vingt ans, nous avons organisé la pénurie électrique de notre mix pour pouvoir augmenter les prix et ainsi satisfaire les anti-monopoles de l’Europe»; «Nous avons fermé des réacteurs, nous n’en avons pas construit de nouveaux, nous n’avons pas maintenu convenablement l’existant». «Nous étions exportateurs avec une base de 75% nucléaire et les prix étaient attractifs pour la satisfaction de la machine EDF. Nous avons voulu casser l’outil, et nous avons réussi avec l’aide de la Commission Européenne, de la priorité donnée sur le réseau aux énergies solaires et éoliennes et la création d’un marché artificiel instituant des «fournisseurs» qui ne produisaient pas, de transportaient pas et ne distribuent pas!», ajoute-t-il.  

Les énergies «vertes» détruisent l’emploi et l’économie. Contrepoints a rappelé qu’ une étude publiée en Ecosse en 2011 a confirmé qu’ un emploi «vert» créé détruit, en fait, 3,7 autres emplois. «Pour chaque emploi créé dans le secteur des énergies alternatives, presque 4 emplois sont perdus dans le reste de l’économie», avertissait le média en ligne français et ajoutait déjà en 2011:  «Cela confirme ce qu’on a déjà observé en Espagne et dans d’autres pays: la création d’emplois  »verts » détruit d’autres emplois via la diversion de ressources et la privation de sources abondantes d’énergies fossiles». Les pouvoirs publics étaient, donc, informés des conséquences des énergies «vertes» . En septembre 2021, TF1 avertissait que , si «deux études existent, aucune d’entre elles ne chiffre l’avantage des énergies renouvelables» pour la création d’emplois.

Augmentation du chômage. Un rapport plus récent de juillet 2022 de l’ADEME a été élaboré pour conduire la France à la neutralité carbone en 2050. Il indique que  «la transition [écologique] repose essentiellement sur une baisse drastique de la production de biens carbonés et de la construction neuve dans le résidentiel-tertiaire»: «baisse de la production industrielle (automobile, chimie) ;  «ralentissement de l’activité du BTP entraînant une chute de l’investissement non compensée par la hausse des investissements d’efficacité énergétique»; «baisse des importations, notamment d’énergies fossiles, ne compensant pas la chute des exportations». L’étude déclare que cela va provoquer «une contraction de l’activité économique», que «le chômage va s’accroître, diminuant les revenus disponibles». Cette étude a annoncé en juillet dernier que «la facture énergétique et les prix diminuent également, mais pas assez pour enrayer une chute de la consommation, cette dernière venant rétroagir négativement sur la production». ADEME conclut que «l’ensemble des secteurs économiques est affecté, y compris le secteur tertiaire». Six mois plus tard, la facture énergétique se multiplie par 5 ou 6 décrivant une situation bien plus dramatique sur l’emploi et l’économie. 

Olivier Renault 

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