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Pourquoi protéger les mers en 2023 ?

Nos océans abritent non seulement une immense variété de vie marine, ils produisent également la moitié de l’oxygène que nous respirons, régularisent la température de la Terre, et soutiennent la majeure partie de la biodiversité de notre planète.

Elle s’étend sur près de la moitié de la planète mais ne bénéficie toujours d’aucune protection. La haute mer, qui représente 64 % des océans, fait de nouveau l’objet de négociations à l’ONU, à New York, depuis lundi 15 août. L’objectif des États membres : aboutir à un traité international visant à protéger ces eaux profondes qui regorgent de biodiversité et constituent un énorme puits de carbone.

La haute mer commence là où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE – bandes de mer ou d’océan situées entre les eaux territoriales et les eaux internationales, sur lesquelles les États riverains disposent de l’exclusivité d’exploitation des ressources). Située à 200 miles nautiques des côtes maximum, soit 370 km, la haute mer n’est, elle, placée sous la juridiction d’aucun État.

Seules 17% des terres et 8% des mers sont déjà protégées

Les pays du sud poussent aussi fortement à la création d’un nouveau fonds mondial distinct dédié à la biodiversité, à l’image de celui obtenu en novembre à la COP27 en Egypte pour les aider à affronter les dégâts climatiques. Sur ce point, la Chine propose un compromis : établir dès 2023 une branche dédiée à la biodiversité au sein de l’actuel Fonds mondial pour l’environnement (FEM), dont le fonctionnement actuel est jugé déficient par les pays les moins développés.

Dans le projet d’accord, la Chine retient la proposition de placer au moins 30% des terres et des mers sous un niveau minimum de protection, tout en admettant au sein des aires protégées un usage des ressources « durable ». Cet objectif, un minimum pour les scientifiques qui plaident pour protéger 50% de la planète, a été présenté comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. A ce jour, 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

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