PRESIDENCE DE L’UDI: Yves JEGO SERAIT-IL VRAIMENT UN SOUTIENT A LAGARDE
Jean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès de Nîmes du17 mai 2008. Fonction qu’il quittera en même temps que le parti, en 2012[réf. nécessaire]. Le 10 juillet 2012, afin de débloquer la construction d’un parti centriste à partir du groupe parlementaire UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la création d’un nouveau parti de centre-droit, baptisé Force européenne démocrate. Il participe alors à la mise en place du parti, l’Union des démocrates et indépendants.
Le 29 juin 2014, il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l’UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin. Il déclare que « le centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend « conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant » .
Il arrive en tête du premier tour, devançant Hervé Morin (35,9% contre 31,5%), et obtient pour le second le soutien d’Yves Jégo], arrivé troisième avec 21,5 % des voix15. La Seine-Saint-Denis et en particulier sa ville de Drancy lui apportent un vote massif avec 2 192 votants pour son département (dont 1 377 pour Drancy) loin devant les Hauts-de-Seine avec 1 193 voix
Le 18 mai 2007, il est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement Fillon.
Dans les câbles révélés par Wikileaks, les diplomates américains de l’ambassade à Paris se félicitent de sa nomination au ministère de la Défense : « Proche de l’ambassade, amical et direct, il assume son affection pour les États-Unis et est parmi les plus atlantistes des députés »10. Cette proximité avec l’ambassade américaine l’amène à conduire le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Ce retour est préparé dès 2007, et constitue sa principale action au ministère.
Réélu député de l’Eure au premier tour le 10 juin 2007 avec 50,05 % des voix, il démissionne aussitôt, étant reconduit le 19 juin 2007 dans le gouvernement Fillon II.
Son installation à l’hôtel de Brienne est difficile, « son manque de tenue, son ton gouailleur, son apparente désinvolture insupportent », irritant les militaires plus habitués au style strict de son prédécesseur, Michèle Alliot-Marie
Philippe
Hervé Morin c’est effectivement un autre ton. Et après avoir irrité les militaires , il les a séduit par son professionnalisme. Le retour dans l’OTAN n’ets pas son seul succès ; les énormes économies d’échelle réalisées, sa gestion rigoureuse en sont d’autres .