En comparant les discours et les démarches des deux candidats à la présidence aux Etats-Unis, je constate – en toute honnêteté intellectuelle, sans aucun a priori et même faisant abstraction de
mes convictions, tel un médecin qui ausculte un patient – que c’est Trump qui capte mieux l’air du temps.
En effet, face au microcosme des élus, formaté aujourd’hui par l’hypocrisie, le politiquement correct et la corruption des soi-disant « élites », à des années-lumière de la vie réelle de ceux qu’elles sont censées « administrer », seuls les « outsiders » indignés, les ovnis, venus d’ailleurs, apparaissent comme dignes de la confiance des gens, ces derniers étant prêts à leur pardonner tous les excès de langage et de comportement, en s’y accrochant, avec l’énergie du désespoir, comme si c’était leur dernière bouée de sauvetage, dans un monde en total naufrage.
Une drôle d’époque nous vivons actuellement, ou toutes nos habitudes et certitudes doivent être « réinitialisées », comme nous avons déjà appris à réinitialiser nos outils numériques après un « bug »…
Ion-Nicolae Serbanescu
Non, je ne crois pas que Trump peut
être un bon président. Avez-vous vu un multimilliardaire, un homme d’affaire être un bon président? Peut-être Berlusconi?