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Ils croyaient, les cons, qu’avec leur Front républicain, ils arrêteraient le deuxième Front, le Front national ; ils s’imaginaient, arrogants, que la « blondasse » n’entrerait jamais à l’Elysée… enfin pas avant longtemps. Et puis, patatrac !, le 7 mai dernier, la plus célèbre « blonde de France » a gagné son pari, très peu vertueux : s’emparer de l’Etat, le faisant de la manière la plus légale qui soit, par les urnes (quand même bourrées à bloc par des procédés peu catholiques), comme un certain Adolf, vous vous souvenez ? Ah, les cons ! Après s’être frités comme des chiffonniers, les politicardiens de droite comme de gauche nous valent d’avoir aujourd’hui une Cheftaine de l’Etat, d’un Etat national-raciste comme chacun sait. Avec 50,3 % des voix, la Marine les a tous niqués, le Macron y compris. Lui qui voulait ratisser large s’est étalé comme les autres ! Il s’est étalé seulement un peu plus tard, le 7 mai, pas le 23 avril. En d’autres temps, une probabilité de victoire de la Gauche inquiétait ; on craignait la « fuite des capitaux ». Maintenant, avec le succès de la Cheftaine, l’on assiste bel et bien à une « fuite des cerveaux » : capitaines d’industrie, financiers, quémandent l’asile citoyen, qui en Belgique qui au Canada. Ils se barrent comme des rats dans un navire en feu. Le 8 mai, la « blondasse », après avoir nommé Florian Philippot, secrétaire général de l’Elysée, nous a pondu un gouvernement populiste en diable.
Voici la liste des ministres par ordre protocolaire : Premier ministre : Philippe de Villiers Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur et de la Sécurité publique : Louis Alliot Ministre d’Etat chargé de la Justice et des Prisons : David Rachline Ministre d’Etat chargé de l’Identité nationale, de l’Immigration et de la préférence nationale : Steeve Briois Ministre des Affaires étrangères : Wallerand de Saint-Just Ministre de l’Economie et des Finances : Gilbert Collard Ministre de l’Education nationale : Nicolas Bay Ministre de l’Agriculture : Henri Guaino Ministre chargé des relations avec le Parlement : Bruno Gollnisch Ministre des Affaires européennes : Dupont-Aignan Ministre des Arts : Marion Maréchal-Le Pen Portés par la vague bleu marine, les Français ont envoyé à l’Assemblée nationale le 12 juin, 270 députés frontistes. Dès lors, la Cheftaine de l’Etat a pu engager, dans les 100 jours, ses premières grandes mesures : Fraxit (sortie de l’Union européenne), rétablissement des douaniers à tous nos poste-frontières, construction d’un premier mur en béton Lafarge entre la France et la Belgique, un deuxième entre la France et l’Allemagne, rétablissement de la peine de mort, fixation de la majorité pénale à 16 ans, construction de 50 000 places de prison, fixation de peines-planchers d’emprisonnement, envoi des récidivistes dans des centres de rétention dans les Outre-Mer, suppression des peines alternatives à l’emprisonnement, suppression des postes d’éducateurs dans les prisons, suppression de l’Ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants et en danger, établissement de droits de douanes pour toutes les marchandises en provenance des USA, du Canada et de Chine, suppression de l’avortement pour quelque cause que ce soit, suppression du mariage pour tous, durcissement des sanctions contre les trafiquants et consommateurs de drogue, rétablissement de l’uniforme à l’école, suppression du pédagogisme, rétablissement d’une commission de censure des productions cinématographiques et artistiques, suppression de toutes les prestations sociales pour les étrangers résidant depuis moins de dix ans sur notre territoire et n’ayant pas obtenu la nationalité française, suppression des allocations familiales pour les familles d’enfants délinquants ou absentéistes scolaires, rétablissement des visas pour l’entrée en France, condamnation des chômeurs à des peines d’intérêt général. D’autres mesures sont en préparation…