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Quand le banquier central américain fait la promotion de son économie

La semaine dernière a été plutôt déprimée sur les marchés financiers. Du stress d’une nouvelle vague de contaminations au pessimisme ambiant, les investisseurs n’étaient pas à la fête. Si on rajoute en plus que Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, ne voulait pas tenter l’expérience des taux négatifs sur l’économie, les marchés ne voyaient l’avenir qu’en noir.
Alors, en cette fin de weekend, Jerome Powell était invité de l’émission « 60 minutes » sur la chaîne CBS. Un entretien, comme son nom l’indique, de presqu’une heure, duquel sont ressortis plusieurs éléments.

Powell ne serait pas étonné de voir l’économie se contracter de plus de 30% pour le 2ème trimestre et qu’elle ne reprenne pas son niveau pré-crise avant fin 2021. Des secteurs beaucoup plus touchés que d’autres et un taux de chômage à 25%. Tout ça n’est pas très motivant, mais les marchés l’ont déjà maintenant intégré.

En revanche, il a été beaucoup plus « bullish », comme diraient les investisseurs, sur l’économie américaine à proprement parler, c’est-à-dire qu’il a été très optimiste.

« Sur le long terme et même le moyen terme, je déconseillerais vraiment de parier contre l’économie américaine. Cette économie va se remettre » avant de déclarer, d’une manière très trumpienne, que les Etats-Unis sortiraient  « de cette crise encore plus forts qu’avant ».

Avant de finir que pour que la confiance revienne et que la première économie du monde puisse se remettre totalement, il faut attendre l’arrivée d’un vaccin. Mais il n’a pas donné le remède ni la date…

Sahara Cohen

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