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Que penser du Brexit ? 3 approches différentes

Vous avez lu le communiqué du Parti Libéral Démocrate fin de semaine dernière. Le débat n’en est pas moins ouvert au sein de notre mouvement qui rassemble plusieurs sensibilités. Nous vous proposons trois visions du Brexit, celle d’Aurélien Véron, président du Parti, celle d’un membre du bureau national également secrétaire national aux questions du logement, Vincent Bénard, et celle d’un autre membre du bureau national en charge des questions européennes, Michel Faure. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Brexit, une catastrophe… pour la France
par Aurélien Véron

L’Union européenne perd avec le Royaume Uni le « champion » d’une économie libérale doté d’une fiscalité relativement modérée, en particulier sur le capital et l’investissement. Le premier à lutter pied à pied à Bruxelles contre le « red tape », l’État nounou et les subventions, notamment dans l’agriculture. Qui, en Europe continentale, est capable de supprimer 400 000 postes de fonctionnaires comme David Cameron a osé le faire ? Sans oublier que cette décision lui a même permis de remporter brillamment les législatives il y a un an.
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Après la victoire du Brexit, divorçons intelligemment
par Vincent Bénard
L’Union Européenne a donc perdu un de ses membres, et pas n’importe lequel. Le plus dur commence, et, contrairement à ce que disent bien des commentateurs, le plus dur commence pour le continent. La sagesse voudrait que, comme pour un divorce, les deux ex-conjoints règlent leur séparation au mieux de leurs intérêts, avec leur cervelle, et non avec leurs tripes, en forçant l’autre à avaler l’accord de rupture le plus défavorable possible. L’intérêt des deux peuples serait donc que très vite, un accord maintenant le libre-échange de biens, services et capitaux entre les deux entités soit conclu. Si cela est fait, alors, économiquement parlant, le Brexit serait un non-événement.

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Face au Brexit, repenser une Europe à la carte
par Michel Faure

L’Union européenne perd avec le Royaume Uni le « champion » d’une économie libérale doté d’une fiscalité relativement modérée, en particulier sur le capital et l’investissement. Le premier à lutter pied à pied à Bruxelles contre le « red tape », l’État nounou et les subventions, notamment dans l’agriculture. Qui, en Europe continentale, est capable de supprimer 400 000 postes de fonctionnaires comme David Cameron a osé le faire ? Sans oublier que cette décision lui a même permis de remporter brillamment les législatives il y a un an.
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Comments

  • Stéphane Geyres
    juin 28, 2016

    D’un point de vue libéral, il n’y a qu’une approche en réalité.
    Elle nous est rappelée par Bertrand Lemennicier ici :
    http://universite-liberte.blogspot.fr/2016/06/brexit-party.html

    « La sécession en micro-États comme force de progrès

    Cette fragmentation des grands États en micros États est-elle favorable à la croissance et au bien-être des populations ?

    « La meilleure chose à faire pour la liberté serait de diviser l’Europe en plein de petits États. Cela vaut également pour l’Allemagne. Plus l’expansion territoriale de l’État est petite, plus il est facile d’émigrer et plus l’État doit se montrer conciliant envers ses citoyens, afin de garder ceux qui sont productifs » nous dit H. H. Hoppe.

    A défaut de copropriétés multiples en compétition, la petite taille des États est garante d’une imposition modérée et du respect des droits de propriété comme des droits individuels parce qu’un petit État a beaucoup de concurrents proches et que le vote avec ses pieds est plus facile à mettre en œuvre pour sanctionner les dirigeants prédateurs de cette entité politique. Dans un État central (même fédéral) dominant de vastes territoires, le pouvoir d’imposer des taxes et réglementations est plus facile à mettre en œuvre car le coût d’émigrer est plus élevé. Un petit État ne peut mettre en œuvre une telle politique d’expropriation. Les individus émigrent et, par ailleurs, les entreprises quittent le petit État sans qu’il puisse en attirer de nouvelles, car celles-ci sont toujours à la recherche de la fiscalité la plus faible et des réglementations les moins contraignantes. »

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