Qui est Bruno Le Maire ?
Bruno Le Maire, né le 15 avril 1969 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique et diplomate français.
Normalien, agrégé de lettres modernes et énarque, il est directeur de cabinet du Premier ministre, Dominique de Villepin en 2006 puis est élu député UMP de l’Eure en juin 2007.
Il occupe ensuite les fonctions de secrétaire d’État aux Affaires européennes de 2008 à 2009, puis de ministre de l’Agriculture pendant près de trois ans au sein des gouvernements de François Fillon. Il est de nouveau élu député en 2012 et brigue sans succès la présidence de l’UMP en 2014 face à Nicolas Sarkozy.
Il est candidat à la primaire du centre et de la droite en vu de l’élection présidentielle de 2017
Le 23 juin 2009, à la faveur d’un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nommé ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.
Peu après sa nomination, il déclare que chercher à rétablir le régime des quotas laitiers reviendrait à « livrer [une] bataille inutile ou perdue d’avance ».
Lors du Conseil des ministres du 13 janvier 2010, il présente un projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, dont le texte est promulgué six mois plus tard.
Seul candidat, Bruno Le Maire est désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti aux élections régionales de mars 2010 en Haute-Normandie. Il ne réussit pas à ravir la région au président sortant socialiste, Alain Le Vern, la liste qu’il conduit obtenant 30,70 % des voix dans le cadre d’une triangulaire avec le Front national ; il est néanmoins élu conseiller régional.
Lors de la formation du troisième gouvernement Fillon, le 14 novembre 2010, il est reconduit dans ses fonctions ministérielles, et obtient en plus les portefeuilles de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire. Sa relative connaissance de la langue allemande est présentée comme un atout dans le cadre de négociations avec les dirigeants européens.
Bruno Le Maire est à nouveau candidat à la présidence de l’UMP en 2014. Il propose alors plusieurs mesures : transparence des comptes et financements du parti (en référence à l’affaire Bygmalion) ; élaboration d’un nouveau projet politique porté par les militants lors d’« assises du renouveau » se tenant au sein des fédérations locales de l’UMP, ouvertes aux militants mais aussi à tous signataires d’une Charte de valeurs ; respect de la loi de parité homme/femme ; consultation accrue des élus locaux avec la création d’un conseil national devant être consulté avant chaque grande orientation du parti ; investitures du parti accordées aux élus par les fédérations locales. Opposé à l’ancien président Nicolas Sarkozy et à Hervé Mariton, il bénéficie du soutien de 52 parlementaires UMP. Le 29 novembre 2014, il obtient 45 317 voix sur 155 285 exprimées, soit 29,18 %.