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Chantal Giacalone naît à Gardanne en juin 1963. Elle est la fille unique de Mario, artisan tailleur à la rue Font du Roy et de Liliane Rocchia vendeuse au rayon charcuterie de Prisunic, aujourd’hui à la retraite. Scolarisée à l’école primaire des filles, rue Jules Ferry puis au collège du Pesquier, elle termine ses études secondaires au lycée Emile Zola d’Aix en Provence car, à l’époque, il n’y avait pas de lycée à Gardanne. Déjà elle se met au service des autres en assumant, tout au long de sa scolarité, les fonctions de délégué de classe.

Sitôt ses études secondaires terminées elle se lance dans la vie professionnelle en devenant collaboratrice dans un cabinet d’expertise comptable, profession qu’elle exercera jusqu’en 2002. Elle est alors chef de groupe et toujours au service des autres, déléguée du personnel.
En 1997, au décès de ses grands-parents, Marcel Rocchia et Juliette Moncini, elle rachète la maison familiale, acquise par ses arrières grands parents immigrés italiens, dans laquelle sont nées sa mère et sa grand-mère et où elle vit depuis toujours.
En 1998, elle rencontre Philippe Cruveiller, père de deux enfants, avec qui elle partagera désormais sa vie. De cette union naîtra Joris en 2000. En 2002, Chantal et Philippe officialisent leur union par le mariage.

A partir de 2002, Chantal arrête son activité professionnelle pour pouvoir s’occuper de son fils Joris, âgé de deux ans. Un projet de construction d’une résidence sociale Sonacotra, sur l’actuel parking de la Pousterle, la pousse à se mobiliser contre les mauvais projets de la Municipalité. 

Elle crée tout d’abord un Comité de Vigilance, qui cèdéra sa place au Comité d’Intérêt de Quartier dont elle est présidente. La scolarisation de son fils la conduit à devenir Parent d’élève et à s’investir pour la qualité de l’école. Par la suite elle participera à plusieurs associations dans divers domaines (patriotique, humanitaire, etc.) dans lesquels son caractère passionné et volontaire pourra s’exprimer comme il s’exprimait déjà dans sa vie scolaire puis dans sa vie professionnelle.
Du fait de ses activités associatives, elle est amenée à rencontrer les personnalités politiques gardannaises de tout bord et, sans qu’elle s’en aperçoive tout de suite, à s’intéresser à la politique.
Son parti, c’est avant tout, Gardanne et Biver.