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QUI EST Marie-Josée ROIG

 

 

Marie-Josée Roig, née le 12 mai 1938 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est une femme politique française. Ancienne députée de Vaucluse, elle est maire d’Avignon et présidente du Grand Avignon.
 
 
 
 
Marie-Josée Roig née Méliorat est professeur de lettres, agrégée. Élue maire d’Avignon en juin 1995, elle est réélue en mars 2001 face à Élisabeth Guigou puis par 51,88 % des suffrages au second tour le 16 mars 2008. Elle est élue députée pour la première fois en 1993, dans la 1re circonscription de Vaucluse, mais elle est battue quatre ans plus tard par Élisabeth Guigou à l’issue d’une triangulaire. Le 16 juin 2002, elle retrouve son siège puis est réélue députée par 56,71 % des suffrages au second tour le 17 juin 2007. Elle fait partie du groupe UMP.
Elle est ministre de la Famille et de l’Enfance de mars à novembre 2004. Le 29 novembre 2004, suite au remaniement du gouvernement après l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP, elle est nommée ministre déléguée à l’Intérieur, auprès de Dominique de Villepin, en remplacement de Jean-François Copé. Le 31 mai 2005, ses fonctions prennent fin avec la démission du gouvernement faisant suite au résultat du référendum relatif au traité constitutionnel européen.
Le 3 juillet 2007, elle est la seule députée UMP à ne pas accorder sa confiance au gouvernement de François Fillon, suite à une erreur de vote.
Elle figure en dernière position sur la liste vauclusienne de Thierry Mariani pour les élections régionales de mars 2010 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En janvier 2012, elle annonce publiquement son intention de ne pas se représenter aux législatives de juin 2012 dans la 1re circonscription de Vaucluse. Elle indique être candidate à sa propre succession à Avignon pour les municipales de 2014 puis se ravise en décembre 2012. Le 28 février 2013, Thierry Mariani présente officiellement Bernard Chaussegros, tête de liste pour l’UMP afin de conduire une future liste en vue des municipales de 2014 à Avignon.
Le 19 octobre 2013, un article publié par le journal local Avinews met en cause Marie-Josée Roig pour avoir employé fictivement son fils Jean-Christophe Roig à l’Assemblée Nationale entre 2007 et 2012. Celui-ci aurait perçu un salaire mensuel brut de 5 208 € par mois, une prime de 2 000 € tous les six mois, une prime de licenciement de 20 000 €, ainsi que 7 600 € pour n’avoir pris aucun congé payé en cinq ans. Il bénéficie aujourd’hui d’indemnités chômage à hauteur de 2 760 € par mois. L’ex-députée se défend de ces accusations et y répond en ces termes, relayés sur le site internet du Midi Libre et de La Provence: « Mon fils était sans travail, je l’ai aidé comme je l’aurais fait pour d’autres ! Avec tous les mandats que j’ai eus, j’aurais pu le caser ailleurs. (…) Qu’est-ce qu’il fallait que je fasse, que je lui trouve un emploi fictif ailleurs ? »
Le 21 octobre 2013, Marie-Josée Roig annonce à l’Agence France Presse qu’elle ne sera pas présente sur la liste de Bernard Chaussegros, chef d’entreprise, investi par l’UMP.

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