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Qui est Silvio Berlusconi?

 

Silvio Berlusconi , autrefois surnommé il Cavaliere, né le 29 septembre 1936 à Milan, est un homme d’affaires et homme d’État italienprésident du Conseil des ministres de 1994 à 1995, de 2001 à 2006 et de 2008 à 2011.

Fondateur et dirigeant de la holding financière Fininvest, puis du groupe de communication Mediaset, Silvio Berlusconi est un des hommes les plus riches d’Italie avec une fortune estimée à plusieurs milliards d’euros.

ouest de Milan, d’abord à Saronno ville natale de son père, puis à Lomazzo durant l’occupation allemande alors que son père qui était soldat avait dû se réfugier en Suisse2. Son père, Luigi Berlusconi (1908-1989), a travaillé la majeure partie de sa vie à la Banque Rasini, passant du rang de simple employé à celui de fondé de pouvoir. Sa mère, Rosa Bossi (1911-2008), était femme au foyer, après avoir été secrétaire chez Pirelli durant la guerre.

Il passe sa maturité en 1954, dans une section lettres classiques, au lycée catholique Copernic de Milan, et il s’inscrit en droit à l’université d’État de cette ville. Il enchaîne les petits boulots comme vendeur de produits d’électroménager, photographe lors de cérémonies ou encore chanteur dans un orchestre, se produisant notamment sur des bateaux de croisières.

Après deux années d’opposition, Silvio Berlusconi et la coalition de centre droit le Peuple de la liberté (PdL) remportent les élections générales italiennes de 2008 face à la coalition de centre gauche de Walter Veltroni. Au Sénat, la coalition menée par Silvio Berlusconi obtient la majorité absolue avec 47,3 % des suffrages contre 38,0 % pour celle dirigée par Veltroni, soit 174 sièges sur 315. À la Chambre des députés, elle obtient 46,8 % des voix contre 37,5 % pour le centre gauche, ce qui assure à Silvio Berlusconi 344 sièges sur 630. Par la suite, Renato Schifani, le dirigeant du groupe des sénateurs de Forza Italia, est élu président du Sénat de la République, puis l’ancien ministre des Affaires étrangères, Gianfranco Fini, proche des milieux post-fascistes, se voit confier la présidence de la Chambre des députés, grâce au soutien du Cavaliere.

Pour la troisième fois, Silvio Berlusconi devient président du Conseil italien : chargé par le président de la République, Giorgio Napolitano, de former un gouvernement le 7 mai, il prête serment devant celui-ci avec son gouvernement, au palais du Quirinal, le lendemain. Le 13 mai, Silvio Berlusconi tient son discours de politique générale, à la Chambre des députés, dans lequel il affirme qu’avec « l’aide de Dieu et d’un peu de chance », l’Italie peut se « relever ».

Un an après son retour au pouvoir, et en pleine crise économique, sa popularité atteint un niveau jusque-là inégalé. Silvio Berlusconi s’implique personnellement en faveur du relogement de milliers de victimes du tremblement de terre à L’Aquila. À cette occasion, la presse souligne qu’il reste éveillé pendant 44 heures consécutives.

Entre 90 000 et 500 000 manifestants réclament sa démission à Rome, le 5 décembre 2009, lors du « No Berlusconi Day ».

Le 13 décembre 2009, sur la piazza del Duomo, Silvio Berlusconi reçoit un violent coup de statuette (réplique miniature du dôme de Milan) à la sortie d’un meeting. Le chef du gouvernement italien, apparu devant les caméras le visage en sang, souffre alors d’une fracture au nez, de deux dents cassées et d’une large coupure à la lèvre. Transféré à l’hôpital San Raffaele, il en sort quatre jours plus tard, en appelant au dialogue avec l’opposition. Cette agression est sévèrement condamnée par l’ensemble de la classe politique et, en premier lieu, par le président Giorgio Napolitano qui « condamne fermement ce grave geste d’agression ». Son agresseur, un ingénieur de 42 ans suivi pour troubles mentaux depuis des années, est déclaré inapte à être jugé en juin 2010.

L’amnistie fiscale mise en place en septembre 2009 par le gouvernement Berlusconi a permis, à la fin de l’année 2009, le rapatriement ou la régularisation de 95 milliards d’euros, et 30 milliards supplémentaires pourraient encore l’être d’ici avril 2010. Cette mesure a ainsi rapporté cinq milliards à l’État, alors que la dette publique s’établit à 115,1 % du PIB, principalement du fait de la crise économique

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