Qui était André Gernez?
André Gernez devient attaché à Paris auprès de la Fondation française contre le cancer, l’Institut Curie après la guerre.
De 1946 à 1949, ses recherches portent sur le syndrome de Plummer-Vinson (également appelé Brown-Kelly-Paterson), fréquent en Suède. Gernez étudie cette affection en Angleterre (Radcliff’s, Oxford), en Suède (Karolinska, Stockholm), aux États-Unis (Presbyterian Hospital, New York), puis au Canada ; il défend l’idée d’empêcher le cancer d’apparaître en intervenant à un stade précoce.
De 1950 à 1976, le docteur André Gernez vient travailler à Lille comme chef de travaux de radiologie puis établit son cabinet de radiologie à Roubaix.
À la suite du moratoire sur le cancer proposé par Antoine Lacassagne qui présidait le congrès international du Cancer à Tokyo en 1966[pas clair], André Gernez commence à rédiger sa théorie biologique. Jusqu’en 1969, Gernez et Pierre Delahousse soumettent à l’Académie des sciences[pas clair] quatre mémoires intitulés Néo-Postulats biologiques et pathogéniques, La Carcinogénèse (mécanisme et prévention), Le Cancer (dynamique et éradication) et Loi et Règles de la cancérisation. Ces travaux sont refusés par les comités de lecture.
En 1970, avec Pierre Delahousse, Jacques Lacaze, Dumont et Deston, André Gernez conteste l’idée d’absence de neurogenèse après la naissance, formulée par Ramón y Cajal, leur théorie repose sur la non-fixité neuronale après la naissance. Gernez fonde l’association Union biologique internationale, qui deviendra l’Association biologique internationale avec Paul Gellé, le professeur de biologie Nihous et les médecins Delahousse, Jacques Lacaze, Dumont, Deston et Jean-Pierre Willem.
Il émet également la théorie d’un « besoin biologique de croire » alléguant que le fait religieux serait fixé génétiquement dans le cerveau limbique.
Le 22 octobre 1983, André Gernez expose à l’Académie des Sciences sa théorie structurale de la schizophrénie[réf. nécessaire], qui affirme que l’homme utilise deux réseaux cérébraux pour penser ; le dernier réseau cérébral accessoire, tardif et terminal, prévalant sur le réseau primaire en inversant la réalité de l’information chez les schizophrènes.
André Gernez décède le 8 janvier 2014 d’une insuffisance respiratoire, au centre hospitalier de Roubaix, où il avait été chef de service de radiologie. Il avait 90 ans.
Il repose avec sa feAndré Gernez, né le 25 janvier 1923 à Avesnes-les-Aubert et mort le 8 janvier 2014 à Roubaix, est un médecin adepte des méthodes dites « non conventionnelles »mme Odile Scalbert au cimetière du Plomeux à Wasquehal